Le vendredi 1er juillet 2016, la salle de conférence du Ministère des affaires étrangères, de la coopération et des burkinabé de l’extérieur a abrité la 10e session du dialogue politique Burkina Faso – Union Européenne. Cette session se tient conformément aux dispositions de l’article 8 de l’Accord de partenariat ACP-Union Européenne signé le 23 juin 2000 à Cotonou.
L’institutionnalisation du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union Européenne s’inscrit en droite ligne des dispositions de l’article 8 de l’accord de partenariat ACP – Union européenne, signé à Cotonou, le 23 juin 2000. Cet accord recommande la tenue régulière d’échanges politiques entre l’Union européenne et le pays concerné. C’est ce qui justifie la tenue, pour la dixième fois de ce dialogue politique coprésidé par le Ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry et le Chef de la délégation de l’Union Européenne Jean Lamy.
Dans son mot introductif, Alpha Barry a laissé entendre que ce cadre constitue non seulement un véritable baromètre du suivi de l’évolution de la situation sociopolitique et économique dans nos espaces respectifs, mais aussi un outil efficient de renforcement de notre coopération dans les domaines d’intérêts communs.
Le patron de la diplomatie burkinabè a, par ailleurs, indiqué que cette rencontre se tient à un moment où le gouvernement doit relever de nombreux défis qui se posent en termes de questions de développement économique et social mais aussi de sécurité. C’est pourquoi, « le Burkina Faso sait compter sur l’appui des partenaires pour la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), référentiel de notre programme de développement qui a été élaboré pour répondre aux nombreuses attentes des populations », a-t-il ajouté.
Pour le Chef de la délégation de l’Union Européenne, Jean Lamy, « Ces travaux de dialogue politique caractérisent la profonde amitié entre les deux parties et le souci d’atteindre des objectifs communs ». Il a rassuré le Burkina Faso quant aux conséquences politiques du « Brexit » qui s’est inventé au cours des discussions. « Le principe de la coopération internationale, c’est qu’indépendamment des changements politiques qui peuvent intervenir, il y a une continuité des engagements pris », a conclu avec assurance le diplomate européen.
DCPM/Affaires étrangères
