Association pour la Promotion Féminine de Gaoua: Une décision de justice l’intime  de quitter son siège actuel

Région du Sud-Ouest

 L’Association pour la Promotion Féminine de Gaoua(APFG) a tenu une assemblée générale dans la journée 06 mars 2017.Cette rencontre visait la préparation de la 160ème journée internationale de la femme d’une part et d’autre part passer au peigne fin les difficultés qu’elles rencontrent surtout avec l’ultimatum de la justice qui demande leur déguerpissement du siège actuel suite à une plainte d’une tiers personne d’être le propriétaire du terrain.  

Chaque année les femmes du monde entier célèbrent la fête du 08 mars. Celles de la région du Sud-Ouest et particulièrement les femmes de l’APFG ne sont pas en reste. Elles se sont retrouvées à travers une assemblée générale pour faire le bilan de tout ce qu’elles ont pu  faire mais surtout de réfléchir sur la célébration de la journée internationale de la femme. Pour la présidente de l’APFG Madame Ini Inkouraba Damien/Youl, cette semaine décrétée par les autorités burkinabè est une occasion donnée aux femmes de l’association qu’elle dirige de faire un bilan des activités menées, de voir comment surmonter les difficultés qui se présentent à elles mais surtout apporter des solutions à celles-ci. Au cours de cette assemblée générale, les femmes membres de l’APFG ont tiré un bilan positif au regard des actions qu’elles ont pu réalisées pour l’épanouissement de la femme durant l’année écoulée. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, des difficultés demeurent a-t-elle indiqué. La difficulté majeure est la décision de justice qui est tombée comme une bombe est qui oblige l’APFG à quitter son siège actuel suite à une plainte déposée par une tiers personne se réclamant propriétaire de la parcelle a-t-elle dit. C’est un différend qui oppose les deux camps depuis plusieurs années nous a confié la présidente de l’APFG. De 2003 à 2016 quatre(04) procès ont eu lieu et l’association a toujours gagné le procès.Ini Inkouraba Damien/Youl et ses sœurs ne comprennent pas la présente décision qui leur demande de quitter les lieux. C’est une décision qui est venue semer une confusion dans l’esprit des femmes. Pour preuve, en 2010 avec le Tribunal de Grande Instance de Gaoua en collaboration avec la mairie de Gaoua, des autorités de gendarmerie et des services des impôts qui se sont déportés sur les lieux et après un constat  suivi d’un délibéré de justice, ont déclaré attributaire l’APFG a-t-elle souligné. Nous ne comprenons pas plus rien.

En 2013 sans impliquer la mairie de Gaoua et notre association, c’est une décision de justice qui vient dire que monsieur x est le propriétaire des lieux. Pire encore en 2017 on nous dit de quitter le plus rapidement possible les lieux car une autre décision de justice condamne et la mairie de Gaoua et l’APFG. Pourtant nous avons tous les papiers qui prouvent que le terrain appartient à l’APFG car nous avons payé les différentes taxes. Nous pensons que c’est une injustice portée à notre égard et à notre tour nous avons fait appel aux instances judicaires parce que tantôt on nous fait croire que le monsieur en question en veut à l’association et tantôt il réclame la parcelle. Donc on ne sait plus ce qu’il veut. Au vu de tout cela, nous interpelons les autorités à prendre leurs responsabilités et toutes les mesures qui s’imposent afin de nous restituer légalement le terrain  au profit des quatre mille(4000) femmes de l’APFG qui mènent des actions nobles de développement du Sud-Ouest,  a conclu Ini Inkouraba Damien/Youl. Affaire donc à suivre.

Kissogo Abdoul Karim Ouattara

Correspondant

 

(Visited 1 times, 1 visits today)