Après Ouagadougou l’équipe du FESPACO s’est rendue à Bobo-Dioulasso, capitale culturelle du Burkina Faso. Les cinéphiles de la ville ont suivi du jeudi 09 mars au dimanche 11 mars, les films primés à l’issu de la compétition.
Bobo-Dioulasso a bénéficié des meilleurs films du FESPACO. La crème des films, selon le délégué général du FESPACO Ardjouma Soma. C’est avec « Wulu » de Daouda Coulibaly que ton a été donné pour le FESPACO Bobo. La délégation du FESPACO a tenu en haleine la ville pendant les quatre jours qu’ont duré les projections. Des courts métrages aux films documentaires et longs métrages, le public bobolais a été séduit par la qualité des productions et la portée des thèmes traités. Pour Salif Traoré un cinéphile, Bobo devrait vivre plus souvent ce genre d’initiative en dehors même du FESPACO. Cette opinion, à en croire l’affluence avant les séances, était bien partagée par bon nombre de bobolais. Le public du mini FESPACO a également répondu massivement pour venir soutenir les réalisateurs Burkinabé qui ont effectué le déplacement de Bobo.
De la vulnérabilité en toile de fond
Que ce soit Wulu, Frontières, La Foret du Niolo, Félicité ou les autres productions, les messages passés interpellaient. Interpeller pour une prise de conscience, inciter à lutter pour son bonheur, encourager les efforts déjà faits ou encore prévenir des dangers qui menacent une société donnée… Hors du cadre artistique, ces films enseignent, renseignent et finissent par impacter. Un festival de cinéma avec en toile de fond des messages qui touchent toute personne qui y prête attention, c’est ce qu’a offert le mini FESPACO à la population de Bobo-Dioulasso. Quatre jours de festival qui ont animé l’Institut Français et la Maison de la Culture Anselme T. Sanon de Bobo-Dioulasso avec 33 productions cinématographiques. En attendant la prochaine édition, les Bobolais disent être satisfaits de ce qu’ils ont pu vivre durant ces quatre jours.
Nicole A.B. OUEDRAOGO
