Région du Sud-Ouest
La deuxième promotion des enfants retirés des sites abritant des mines et carrières artisanales et ayant bénéficié de formation promotionnelle à l’Agence Nationale de la Promotion l’Emploi(ANPE), a effectué sa sortie à Gaoua le 7 avril 2017.Ceci grâce à l’accompagnement de l’Association pour la Facilitation du Développement Communautaire (AFDC) et du soutien financier de l’UNICEF et de l’ONG Plan International Bureau de Gaoua. C’est Christophe Traoré Conseiller Technique du Gouverneur du Sud-Ouest qui a présidé la cérémonie.
Depuis l’année 2009 se sont au total cent quatre vingt dix huit(198) enfants que l’Association pour la Facilitation du Développement Communautaire(AFDC) a retiré des sites d’orpaillages artisanaux du Sud-Ouest. Quatre vingt dix huit (98) enfants sont concernés pour la sortie de cette deuxième promotion. Ils sont quarante sept(47) enfants formés en coupe couture, trente et un(31) en mécanique deux roues, douze(12) en menuiserie bois, sept(07) en maçonnerie et un (1) en électricité bâtiment. Et l’objectif de cette sortie est de faire un plaidoyer auprès des exploitants artisanaux, des parents et des enfants eux-mêmes pour le respect de la politique de protection des enfants, d’encourager les bénéficiaires et enfin remettre à ces enfants formés leur kit d’installation pour leur réinsertion sociale a indiqué Paul Aimé Somé président de l’AFDC. En plus de la formation professionnelle, l’AFDC mène des activités d’encadrement, de prise en charge de la petite enfance, de scolarisation au primaire, d’appui à la mise en œuvre des Activités Génératrice de Revenus(AGR), de mobilisation sociale et bien d’autres.Gniminoun Yelli Natacha formé en coupe couture et ayant reçu son kit, a exprimé toute sa joie car elle n’avait jamais pensé un jour coudre un habit de ses mains. Elle a remercié l’UNICEF, Plan Burkina bureau de Gaoua et l’AFDC. Elle plaide au près de ces structures pour accompagner d’autres enfants qui vivent dans les sites d’orpaillages. Elle demande aux enfants se trouvant dans les sites de quitter ces
lieux et soit de repartir à l’école ou chercher à apprendre un métier. Pour Paul Aimé Somé c’est un plaisir pour lui et sa structure d’avoir réussi à faire ces enfants de ces endroits mal propres. Après l’installation, un système de suivi à plusieurs niveaux est mis en place. Plus de trois cent soixante six(366) millions de francs Cfa ont servi pour la formation et l’achat des kits de ces apprenants a conclu Paul Aimé Somé.
Kissogo Abdoul Karim Ouattara
Correspondant
