Ce jeudi 16 mars 2017, se tient à Ouagadougou le premier Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2017 du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et
de l’innovation (MESRSI). Ce premier CASEM se tient sous le thème « Opérationnalisation du PNDES : une opportunité pour relever les défis majeurs de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ». Il a pour objectif d’examiner et d’adopter le programme d’activités 2017 du MESRSI.
Au cours de ce premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), les participants vont échanger durant deux jours sur la mise en œuvre du PNDES et son opportunité pour relever les défis du secteur de l’enseignement au Burkina Faso. Ces défis sont entre autres la normalisation des années universitaires, le démarrage effectif de la construction des infrastructures prévues en 2017, l’achèvement et l’équipement des infrastructures de recherche et la sécurisation des stations de recherche. Il sera aussi question de faire le bilan des activités de 2016 et
examiner les problématiques qui minent l’enseignement supérieur au Faso. Les participants à ce premier CASEM de 2017 auront également à réfléchir sur les problèmes qui perdurent dans le domaine de l’enseignement au Burkina. S’il est vrai que le bilan des activités de 2016 sont jugés satisfaisants, beaucoup d’efforts et de déterminations doivent être faits cette année afin de rehausser le niveau de l’éducation, a affirmé le premier responsable de ce departement, Alkassoum Maïga. Il a par ailleurs invité les participants à des échanges francs afin de relever ces défis pour offrir un cadre idéal pour un enseignement de qualité au Burkina Faso.
L’enjeu majeur de ce CASEM est d’arriver à trouver des solutions aux problèmes qui empêchent l’enseignement supérieur d’évoluer, aussi les leviers sur lesquels la recherche et l’enseignement supérieur vont pouvoir agir pour apporter leur contribution au développement de ce pays, a-t-il ajouté.
Sur la problématique de la normalisation du système universitaire, Alkassoum Maïga dit mener un combat pour y arriver. « C’est une guerre que nous devons mener. Pas une guerre entre les acteurs mais une guerre contre des tares qui nous empêche d’avancer, qui nous empêche d’être dans un dispositif normal qui puisse permettre aux universités de démarrer de façon conventionnelle leurs activités ».
Un tour dans les universités est prévu dans les jours à venir pour convier les Présidents d’universités et les parents d’étudiants à une rencontre très importante pour un diagnostic des difficultés rencontrées dans les universités et pour une identification des solutions.
Il est attendu à la fin de ce CASEM, l’adoption du programme d’activités 2017 du MESRSI et de ce fait chaque participant doit y mettre du sien.
Alfred Sié KAM/Rédaction SCI
