Inauguration de la deuxième Direction des Moyennes Entreprises du Centre (DME-C II)

Région du Centre

Inauguration de la deuxième Direction des Moyennes Entreprises du Centre

(DME-C II)

Ce Lundi 04 Juillet 2016, Madame le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement a procédé à l’inauguration de la deuxième Direction des Moyennes Entreprises du Centre.

Coupure du ruban par Mme le Ministre de l’Economie (Mme Hadizatou Rosine Coulibaly née Sory).

Situé dans le quartier Dassasgho la deuxième Direction des Moyennes Entreprises du Centre a été ouverte dans le but de mieux organiser le service des impôts. Cette cérémonie d’ouverture a connu la présence des plusieurs personnalités politiques et religieuses venues soutenir la Direction Générale des Impôts.

Après le mot de bienvenue du Chef du quartier Dassasgho, ce fut le tour du Directeur Général des Impôts, Monsieur BADOLO Adama qui a donné les raisons et les motivations qui ont amené la Direction Générale des Impôts à ouvrir une deuxième Direction des Moyennes Entreprises du Centre.

Première opération fiscale faite par Mme le Ministre.
Première opération fiscale faite par Mme le Ministre.

« La Direction Générale des Impôts (DGI), à l’instar des administrations fiscales modernes a opté d’organiser la gestion des contribuables par segments avec des structures spécialisées pour leur gestion en vue notamment de mieux répondre aux besoins de chaque segment d’entreprise.

Ainsi, une Direction est consacrée à la gestion fiscale des grandes entreprises officiant sur tout le territoire national et une Direction dédiée aux moyennes  entreprises dans chacune des Régions du Centres et des Hauts-Bassins.

Totem.
Totem.

Les Grandes entreprises ont un chiffre d’affaires supérieures à un (01) milliard, et les moyennes sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires compris entre cinquante (50) millions et un (01) milliard de franc CFA. C’est dire donc l’importance du portefeuille, soit quatre mille huit cent soixante-treize (4873) entreprises, mais aussi et surtout le potentiel au regard de l’intervalle de chiffre d’affaires. A Bobo par exemple, elles sont environ quatre cent (400).

D’où la nécessité de créer à Ouagadougou une 2ème qui date de 2011, du temps où le Professeur Filiga Michel Sawadogo était Directeur Général des Impôts.

Cependant, des difficultés liées notamment aux moyens et au cadre institutionnel n’avaient pas encore permis la création de cette seconde DME du centre. »

Pour le DGI, cet événement est une avancée très importante, emblématique de la démarche de réorganisation de leurs services. Il préfigure de la démarche plus large de concilier la décentralisation des services avec les objectifs d’accroissement des recettes.

La création de cette nouvelle entité vise deux objectifs principaux à savoir, d’une part, l’amélioration du rendement de l’impôt et d’autres part l’amélioration du service offert aux moyennes entreprises.

Pour terminer son propos, le DGI a souhaité plein succès à la DME-C II.

A la suite du DGI, Madame le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement a livré son discours puis a procédé à l’inauguration de la Direction des Moyennes Entreprises du Centre. Madame le Ministre a félicité toute la DGI pour cette initiative et les a encouragé à garder le cap dans leur travail.

« Les objectifs poursuivis par cette création montre que la DGI en plus de son dynamisme a bien compris son rôle, celui de mobiliser les ressources devant financer les projets de développement, tout en préservant les droits des contribuables, notamment celui de bénéficier d’un service public de qualité. C’est vrai que le système fiscal Burkinabé est déclaratif et que chaque citoyen-contribuable devrait déclarer et payer spontanément ses impôts, mais force est de constater que ce n’est pas souvent le cas. Ainsi, nous devons réfléchir et développer des services à la hauteur des attentes des usagers pour susciter et promouvoir le consentement volontaire à l’impôt.

Le Gouvernement est plus que conscient que la fiscalité occupe une place centrale dans le développement économique et social de notre pays. C’est pour cela que mon département a été instruit de faire jouer pleinement son rôle dans l’administration fiscale et de lui accorder la place qu’il faut.

Cette option découle du choix de politique budgétaire annoncé par son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui a souligné avec force que nous devons faire en sorte que la fiscalité remplisse les trois fonctions essentielles dans notre économie à savoir :

  • La mobilisation des ressources budgétaires propres nécessaires au financement des dépenses publiques (la fonction financière) ;
  • L’allocation des ressources aux dépenses publiques de sorte à réaliser une épargne conséquente qui permette d’orienter les investissements vers certains secteurs économiques définis dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) (fonction économique) ;
  • Enfin, en modulant la charge fiscale supportée par les contribuables, les décideurs font jouer à la fiscalité, sa fonction sociale.

A l’adresse des contribuables en général, et particulièrement des moyennes entreprises, la vie en communauté implique nécessairement des besoins communs qui peuvent être satisfaits que par des ressources communes. Nous sommes tous condamnés à apporter notre pierre à la construction nationale ».

A l’issue des discours protocolaires Madame le Ministre a procédé à la coupure du ruban et à la première opération fiscale.

Relwendé Hervé ROUAMBA pour SCI

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