La communauté internationale commémore ce mercredi 22 mars la journée mondiale de l’eau. Au Burkina Faso, c’est Zaktouli dans le Kadiogo qui a abrité les festivités sous le thème national : « Eau
usée, quelles stratégies pour leur valorisation ? ». Les échanges ont porté sur le traitement et la réutilisation des ressources polluées.
A cette 25 journée mondiale de l’eau, l’accent est mis sur la problématique de la pollution des eaux quand on sait que le Burkina est confronté à des précipitations et des aléas climatiques. L’utilisation de cette ressource s’impose selon le ministre en charge de l’eau Louga Ambroise Ouédraogo « le cycle de l’eau doit être fermé et pour ce faire nous
devons le retraité en matière solide. Une bonne part de cette eau est réinjectée dans le circuit d’eau potable sinon cette eau traitée et rendue potable n’a rien à envier avec l’eau que nous vivons en ville ». Pour lui, le problème d’assainissement est d’abord une question de changement de comportement et d’attitudes.
Les partenaires techniques présents à cette cérémonie ont marqué leur engagement à accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de sa politique visant à rehausser le taux national d’assainissement estimé à moins de 34% et une meilleure gestion intégrée des ressources en eau. Pour mener à bien ce projet ils ont doté la ville de Ouagadougou de 3 véhicules pour l’usage exclusif du transport debout de vidange.
En rappel, cette journée est commémorée sur le plan international sous le thème « Pourquoi les eaux usées » En effet, toute activité humaine produit des eaux usées qui sont des eaux chargées en éléments polluants. Leur assainissement va permettre leur traitement avant leur retour dans le milieu naturel afin de protéger la santé publique ainsi que l’environnement contre les risques liés à ces rejets.
Alfred Sié KAM/Rédaction SCI
