Région du Sud-Ouest
Désolation à Soriane, 28 maisons partiellement ou totalement écroulées, des 52 arbres déracinés, beaucoup à reconstruire c’est le triste bilan du passage d’un vent violent le Samedi 08 Avril aux environs de 21H .Heureusement pas de pertes en vie, quatre blessés dont deux graves ont été enregistrés.
Trois jours après le passage d’un vent violent à Soriane les traces sont encore visibles ce mardi 11 avril. Des tôles éparpillées par ci et là des maisons écroulées ou éventrées des murs fendillés témoignent de la violence de ce vent .Selon Somda Anatole un habitant de Soriane c’est aux environs de 21h dans la nuit du Samedi que tout a démarré, il raconte « la pluie s’annonçait mais le vent est venu en flèche ,personne ne pouvait se mettre dehors c’était un vent très très violent pour nous quand la pluie a diminué on a entendu des cris partout dans le village on est sorti on a vu plusieurs maisons tombées ,on a aidé les gens ,c’était triste »
Du bilan de ce sinistre établi par le service social communal de Dano on retient globalement que 195 personnes dont plus d’une centaine d’enfants touchés ,4bléssés dont deux graves (libérés le mardi 11 avril à notre passage au Centre médical de Dano), 28
maisons partiellement ou totalement écroulées ,52 arbres déracinés. Fort heureusement pas de pertes en vie humaine. Le président CVD (Conseil villageois de Développement) Somé Jean Baptiste explique que ce bilan, qui enregistre de blessés légers aurait pu s’alourdir si la nuit était avancée et que les gens dormaient. Et de raconter le cas de ce jeune dont la maison s’est écroulée alors qu’il voulait entrer se reposer mais qui a été retenu par ses amis.
Un des conseillers du village, l’ancienne Maire de Dano ,Mme Marguerite Louise Somé a salué la promptitude avec laquelle les autorités communales et départementales se sont mobilisées pour apporter réconfort et soutiens. Selon Elisée Dabiré, le premier adjoint au Maire ,la commune va mobiliser ses partenaires pour venir en aide aux sinistrés . En attendant, au village certains ne savent que faire et pensent déjà à émigrer .D’autres par contre recommencent à colmater les brèches.
Ouabouè BAKOUAN
Pour SCI
