Région du Sud-Ouest
4ème Session Ordinaire de la Commune de Diébougou :
La protection de l’enfance n’a pas été occultée
Débuté le 21 Décembre 2016 et pour trois jours, le Conseil municipal de la commune de Diébougou en plus des six points délibérés a bénéficié d’exposés sur la Traite et les autres pires formes de travail des enfants. Ces cas très récurrents dans la commune, le Bureau du Conseil municipal a jugé nécessaire d’inculquer quelques notions aux leaders d’opinion de la population afin que ses pratiques soient éradiquées. Ce conseil a été présidé par le Maire Alphonse Somda en présence du communicateur Kabore Jean Claude du projet Fonds Enfants et du Directeur Provincial de la Femme et de la Solidarité Nationale Innocent Stanislas Tuina. Au sortir de cette session, les conseillers disent être nantis des armes de défense contre ce fléau.
Les conseillers communaux de Diébougou ont reçu des communications sur le Fond Enfant, la traite et les autres pires formes de travail des enfants. La session ordinaire, la 4ème de l’année a connu six points de délibération. Tous adoptés à l’humanité par les conseillers présents. Les programmes d’activités 2017 ont été présentés par les différentes commissions permanentes. Les amendements ont été faits et les programmes adoptés.
Le dernier jour a été consacré à la formation des élus sur la traite et les autres pires formes de travail des enfants. Mais avant, le représentant de Fonds Enfants Jean Claude Kaboré a informé les conseillers sur le Projet. Qu’est-ce que Fonds Enfants ? Quel est l’objectif de ce projet ? La zone de couverture, les projets éligibles au financement, les acquis et les difficultés sont entre autres les points abordés par le communicateur. Des questions d’éclaircissement ont été posées et des réponses appropriées leur ont été données.
Selon le communicateur Jean Claude Kaboré, c’est une opportunité de présenter le projet Fonds Enfants, de parler des acquis et des difficultés. Pour les acquis, le projet a construit l’école de Bapla, a appuyé la commune avec une bourse pour 60 enfants d’une valeur de soixante mille (60 OOO F) francs par enfant parrainé. Les difficultés existent et situent essentiellement sur le nombre important de demandes de projets.
Le deuxième communicateur, le Directeur Provincial de la femme et de la Solidarité Nationale de la Bougouriba Innocent Stanislas Tuina a égrainé le chapelet des exemples de traite et pires formes de travail des enfants surtout dans la province. Le communicateur a éclairé les différentes formes de travail des enfants avec des exemples concrets. Des questions de compréhensions et des apports ont été les temps forts de cet exposé.
Pour les conseillers, ces communications sont les biens venues car les communicateurs les ont éclairés sur ce fléau. Ils s’engagent à dénoncer toutes formes de traites et pires formes de travail des enfants aux autorités compétentes.
Un appel est alors lancé à tous les parents à dénoncer tout cas suspect de cette calamité des enfants dans la province en générale et dans la commune en particulier.
Frederick Pooda pour SCI