Abolition de la peine de mort au Burkina Faso : La coalition nationale mène le plaidoyer auprès du Garde des Sceaux

Abolition de la peine de mort au Burkina Faso :

La coalition nationale mène le plaidoyer auprès du Garde des Sceaux

 

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René BAGORO a reçu ce mardi 10 janvier 2017, la coalition nationale contre la peine de mort au Burkina Faso. La coalition était conduite par le président du Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA), Urbain Kiswend-Sida YAMEOGO.

Les deux acteurs en séance de travail.

Le ministre était assisté de proches collaborateurs, à savoir le conseiller technique, Germain PIME, le Directeur général de la défense des droits humains, Jean de Dieu BAMBARA et le Directeur de la protection contre les violations des droits humains, Paul KABRE.

« Nous sommes venus dans le cadre d’une rencontre de plaidoyer avec le ministre, afin de lui faire part de nos actions et de notre engagement en faveur de l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso », a relevé le porte-parole de la délégation, Urbain Kiswend-Sida YAMEOGO à l’issue de l’audience.

« Cela fait près d’une année que la coalition a engagé un projet soutenu par la francophonie, dans l’objectif de travailler à sensibiliser la population, mais aussi à faire le plaidoyer auprès des autorités publics pour que dans le cadre de la réforme constitutionnelle, la question de la peine de mort puisse être tranchée de façon définitive », a-t-il précisé.

Photo de famille.

L’action de la coalition va cependant au-delà : « Que ce soit dans le cadre de l’adoption de la nouvelle Constitution, ou dans le cadre d’autres réformes comme la relecture du Code pénal, nous allons travailler de façon à ce que la question de la peine de mort puisse être traitée de façon définitive et que l’abolition puisse être effective en droit. Parce que, le Burkina Faso est un pays abolitionniste de fait ».

Le gouvernement est ouvert sur la question, a dit M. YAMEOGO. « Mais, il doit prendre en compte le contexte socio-politique. C’est pour cela que le Garde des Sceaux nous a recommandé de poursuivre le travail de sensibilisation à l’égard du public, afin que nous puissions avoir davantage de soutien de l’opinion publique sur la question », a souligné le président du CIEFDHA.

Avant la coalition, le ministre a accordé une audience à l’Union fraternelle des croyants de Dori.

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