Procès Madi et autres :Elucider l’opinion sur les équivoques, informations erronéesProcès Madi et autres :Elucider l’opinion sur les équivoques, informations erronées

Région du Centre

 

Procès Madi et autres :

Elucider l’opinion sur les équivoques,  informations erronées

Selon Alioune Zanré, le procès s’est soldé par : trois condamnées à 15 ans de prison ferme, 15 à 10 ans ferme, 2 à 6mois ferme et 9 acquittés.

Le tribunal militaire  a rencontré les hommes de média le lundi 23 janvier 2017 à Ouagadougou pour éclairer  davantage l’opinion publique sur le déroulement du procès Madi et les 28 autres.

Lever tout équivoque sur certaines interrogations sur le déroulement de la procédure et certaines informations erronées distillées de part et d’autre en relation avec le procès Madi et les 28 autres, c’étaient l’objet d’un point de presse  qu’a animé le tribunal militaire le lundi 23 janvier 2017 à Ouagadougou.

Selon, le commissaire du gouvernement Alioune Zanré, le procès a connu un bon déroulement. Il a cependant reconnu quelques incidents inhérents au déroulement normal d’un procès criminel. Lors de cet entretien, le commissaire du gouvernement Alioune Zanré est revenu sur l’origine de la poursuite. Il a confié : « La source  qui est venue dénoncer des faits à la PGI avait été contactée par la bande, il a participé donc à la première réunion… On lui a demandé d’envoyer des preuves sonores lors de la seconde rencontre ». Le contenu de l’enregistrement sonore les a incités à engager la procédure a-t-il précisé. Quant aux déclarations faisant allusion  aux   tortures ou à une pression quelconque de certains inculpés, le directeur des enquêtes de la police judiciaire militaire, le Colonel Ouédraogo San Djiguiba a réfuté ces accusations : « Ce sont des moyens extralégaux qui ne sont plus utilisés depuis belle lurette par la gendarmerie … Madi était l’un des premiers à se mettre à table et c’est lui qui a cité tous les éléments présents à ladite réunion ».

Du point de vue hébergement, ils étaient logés dans les chambres qui servent à héberger les gendarmes venant des régions en mission à Ouagadougou ce qui signifie des chambres propres et entretenues  a-t-il confié. Il a ajouté qu’aucun d’entre eux n’a été dans une cellule.

A entendre le Colonel Ouédraogo San Djiguiba, un service de traiteur alimentaire privée a été contacté pour s’occuper de l’alimentation des inculpés. Ils avaient droit à trois repas par jour selon lui. Pour preuve, la facture des repas s’élève à environ 1millon 700 mille FCFA a-t-il indiqué.

Pourquoi Ido Claude n’a-t- il pas comparu ? Alioune  Zanré a cité l’art 106 du code de la justice militaire dans lequel il est indiqué que lors de la notification des citations le commissaire du gouvernement doit prévenir l’accusé ou l’inculpé sur les témoins à charge  qu’il désire faire comparaître. Et sur la citation a-t-il ajouté on demande au prévenu ou l’accusé s’il a des témoins à décharge, de passer la liste au Greffier pour que la notification soit faite au Parquet. Alioune  Zanré a affirmé : «  Quand nous avons saisi les citations, les accusés, leur conseil, ils ont constaté que dans le dossier nous n’avons pas  jugé utile de faire comparaître des témoins et nous leur avons dit qu’ils pouvaient faire comparaître des témoins à décharge ».

Le montant de leur alimentation avoisinait 1millon 700 mille FCFA a indiqué le colonel Ouédraogo San Djiguiba.

Il a ajouté cependant que, un seul avocat au lieu  de consulter ces témoins à  décharge et donner la liste au greffier pour signifier qu’il désirait la comparution d’un témoin, a  saisi directement le commissaire du gouvernement par écrit demandant la comparution d’un Ltd Nanan et plus un autre dont Alioune Zanré n’a pas cité le nom. Il n’a jamais été question de faire comparaître Ido Claude a-t-il assuré.

Il a continué « c’est pendant le procès que le nom de Ido Claude est apparu et il appartenait au président à qui la demande a été faite d’accorder ou non cette requête de  le faire comparaître selon l’article 118 alinéa 3 du code de la justice militaire ».

Les  déclarations de Madi Ouédraogo par rapport au « complot ourdi du Général Yacouba Isaac », ces dénonciations pourraient faire l’objet d’un autre procès  en cas de présence de preuves suffisantes (Confer art 53 code de la Justice militaire) a signifié Alioune Zanré.

Dores pour SCI

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