Région du Centre
Le criquet pèlerin :
Une menace pour l’environnement
Les dix pays membres du programme Emergency prévention system for transboundary animal and plant pests and diseasess en région occidentale (EMPRES-RO) ont débuté le lundi 30 janvier 2017 à Ouagadougou la 15e réunion des chargés de liaison dudit programme.
La commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) a entamé le lundi 30 janvier 2017 dans la capitale burkinabè la 15e réunion des chargés de liaison du programme Emergency prévention system for transboundary animal and plant pests and diseasess (EMPRES).
Faire un bilan des activités de 2016 dans les différents pays membres de la CLCPRO et élaborer le programme d’activités de 2017 tel est l’objet de cette rencontre. Réunissant cinq pays du Sahel et cinq pays de l’Afrique du nord-ouest concernés directement par le problème de criquet pèlerin cette rencontre a pour but de trouver les voies et moyens contre l’invasion acridienne a indiqué le secrétaire exécutif de la CLCPRO, Hammouny Mohamede Lemine. Pour lui, le programme de cette année vise à asseoir tous les axes stratégiques du comité de travail à savoir la surveillance, les plans de gestions, les suivis et évaluation, toutes les composantes efficaces soucieuses de l’environnement. Il a signifié : « Au cours de cette rencontre, tous les pays vont présenter leur plan d’action pour 2017 et nous allons discuter de la pertinence des plans et voir comment seront-ils financés en partie par les pays et par la commission et les bailleurs de fonds et dégager des activités régionales qui sont aussi financées par la commission et la gestion sera coordonnée conjointement entre les pays de la coordination ».
Le ministre de l’Agriculture et de l’aménagement hydraulique, Jacob Ouédraogo a souligné que Le problème des criquets a toujours été de grande envergure dans nos pays parce que ça joue sur l’insécurité alimentaire et sur la nutrition ce qui est un combat de tous les jours pour nos pays. le représentant de la FAO au Burkina,Aristide Ongone Obaméle a précisé que la lutte contre les invasions acridiennes avait un coût élevé pour la communauté internationale. La crise acridienne de 2003-2005 avait coûté plus de 570 millions de dollars aux pays de la région et à la communauté internationale a-t-il relevé.
De l’avis du ministre du MAAH, là où il y a insécurité alimentaire, le problème d’insécurité sociale se pose, l’action du criquet pèlerin joue sur les problèmes environnementaux. Il a confié : « La rencontre de ce jour fera en sorte que désormais on puisse anticiper la lutte contre le criquet pèlerin, son action sur le terrain et faire en sorte que les progrès réalisés dans cette lutte soient consolidés afin que le criquet pèlerin ne nous empêche plus de dormir ».
Depuis la création de la CLCPRO, a cherché à maîtriser ce fléau, à éviter les invasions acridiennes selon le secrétaire exécutif de ladite commission. L’objet de cette commission c’est d’asseoir durablement une lutte préventive contre le criquet pèlerin dans cet espace de la région occidentale et éviter les invasions acridiennes et contribuer à la sécurité alimentaire des paysans. Le secrétaire exécutif de la CLCPRO a félicité le gouvernement burkinabè dans la lutte préventive contre les invasions acridienne au Burkina et aussi au niveau régional.
Dores pour SCI