Région du Centre
Plan stratégique 2017-2O21
Le CSC renforce ses capacités de gestions et de contrôle
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé une cérémonie de lancement de son plan stratégique 2017-2021 le mardi 31 janvier 2017 à Ouagadougou.
Avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT), le Conseil supérieur de la communication CSC a conscience des charges du travail qui l’attendent. Elle s’est dotée d’un plan stratégique 2017-2021. Le (CSC) a lancé ledit plan le mardi 31 janvier 2017 à Ouagadougou. Au cours de la cérémonie, le Coordonnateur du comité de suivi du plan stratégique, Nouhoun Tanu à présenter les grands axes du plan. Il comporte neuf sections reparties en budget programme selon lui. Il a indiqué que pour la concrétisation du plan stratégique 2017-2021, le CSC avait besoin de 8 milliards 997 millions 500 mille franc CFA. . Avec le plan stratégique 2017-2021, le CSC entend désormais inscrire son action dans une dynamique de développement institutionnel de l’optimisation de sa performance a signifié la présidente du CSC, Nathalie Somé. Elle a soulevé les difficultés entravant au bon fonctionnement de son institution et pouvant constituer un obstacle pour ce plan : l’insuffisance d’équipement et de ressources humaines, etc.
De l’avis du ministre de l’économie des finances et du développement, marraine de la cérémonie, le plan stratégique tombe à point nommé parce qu’il décline la vision au niveau de l’institution à l’horizon 2021. Elle a ajouté : « C’est un plan qui va dans la vision du Gouvernement par rapport au programme, à la gestion axée sur les résultats et qui contribue à l’axe un du PNDES sur le renforcement des capacités des institutions. Je crois qu’il faut féliciter la présidente et le CSC dans son ensemble ». L’approbation de Alizèta Rosine Coulibaly / SORY comme marraine de ce plan s’explique par son importance a-t-elle confié : « ce plan contribue aux priorités de développement du Burkina Faso. Je suis honorée d’être la marraine d’une telle initiative ». En tant que marraine, elle a affirmé être consciente de ses responsabilités dans la réalisation dudit plan. Elle a signifié : « C’est d’accompagner la présidente et le CSC afin que nous puissions mutualiser les ressources que nous avons à l’interne mais aussi mobiliser des ressources à l’extérieur pour que ce plan soit une réalité ».
En terme de vision, le CSC veut être une institution moderne de proximité, forte et crédible a relevé la présidente de l’institution. Nathalie Somé a souligné que le secteur de l’information et de la communication est un domaine en perpétuel mutation et d’une sensibilité extrême. Elle a souligné que l’évolution de ce secteur est génératrice d’enjeux et de défis multiples que le régulateur doit prendre obligatoirement en compte aux risques de perdre son efficacité et sa légitimité. Nathalie Somé a énuméré à l’occasion, de nombreuses préoccupations : Comment promouvoir la liberté de la presse et le droit à l’information du citoyen tout en faisant prévaloir la loi et la sanction quand cela s’avère nécessaire dans un contexte de précarité économique des entreprises de presse et de publicité? La régulation doit-elle diriger au contrôle du cadre règlementaire ou doit-elle comporter également une dimension de renforcement de capacité des entreprises de presse et de publicité ? Quelle régulation dans un contexte d’évolution rapide de l’information et de la communication ? Comment garantir une réelle indépendance du CSC dans un contexte d’austérité financière. En 2016, on pouvait compter 295 médias au Burkina Faso, en 2026 ce chiffre passera à 700 voire plus de 1000 en 2036 selon Nouhoun Tanu.
Dores pour SCI