SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE OUAGADOUGOU

 

Le symposium international de Ouagadougou sur le dialogue des religions et des cultures débuté le 3 mars dernier a pris fin le mardi 7 mars 2017 au Burkina Faso.

Les acteurs ont souhaité que la sous-région soie toujours un havre de paix.

Ce symposium international de Ouagadougou sur le dialogue des religions et des cultures avant de fermer ses portes le mardi 7 mars 2017   a élaboré une feuille de route du comité d’initiative. Le président du comité d’initiative de ce symposium, Philippe Sawadogo a indiqué : «  c’est d’abord de dire que nous devons poursuivre dans la voie des dialogues parce qu’il est nécessaire que nous puissions  renforcer la dimension de nos valeurs endogènes, la dimension de ce qui doit nous permettre de vivre ensemble ». Il a jugé important de comprendre que le 25 mai à l’occasion de la journée de l’Afrique qu’on puisse  réunir les différentes confessions religieuses pour ensemble faire des vœux pour la paix.  Il a suggéré  d’intégrer la dimension des jeunes dans toutes les priorités car ils ne pourraient  pas être laissés de côté et les femmes également. Les acteurs de ce symposium ont  demandé d’institutionnaliser le symposium pour qu’on puisse aller vite. Ils ont soutenu qu’aujourd’hui les organisations de la société civile peuvent travailler et accompagner  les actions des gouvernements. Ils ont signifié que cela leur permettra d’avoir une dimension un peu plus flexible du gouvernement.  Une situation réjouissante pour Philippe Sawadogo.

Clémentine Woba a exprimé un symposium formidable chose qui ouvre les esprits à la concorde, à la paix au développement

L’organisation internationale de la francophonie (OIF) soutient cette initiative pour la raison suivante a déclaré la représente de cette institution, Fadai Nassif : «  nous avons un programme qui intéresse le dialogue des cultures. Cette question de dialogue des cultures est l’une des vocations premières de l’OIF. C’est ce  qui explique la présence de l’OIF dans tous les cinq continents ». Cette présence, selon elle   leur donne un cadre de dialogue avec les acteurs de différents continents. La mise en dialogue de toutes les  diversités qu’elle soit culturelle, religieuse  fait partie des  engagements  de son organisation a signifié Fadia Nassif. L’une des participantes à ce symposium, Clémentine Woba  a exprimé sa satisfaction à la sortie de cet évènement en ces termes : «  c’était un symposium qui était vraiment formidable, vue  le  thème traité, un dialogue inter-religieux et interculturel, chose qui ouvre les esprits à la concorde, à la paix au développement. Tout le monde est interpellé que ce soit les hommes, les jeunes, toutes les catégories sociales à travers cette rencontre ». Elle a souhaité qu’il y’ait un suivi pour la réalisation du plan d’action établi pour qu’il y ait  la paix et la  sécurité dans la sous-région.   Au cours de cette cérémonie de clôture, le groupe humoriste ivoirien  Zongo et Tao  a donné à voir un spectacle sur la religion islamique et celle  chrétienne  qui au départ avaient des difficultés pour s’accepter et qui ont fini par reconnaitre le besoin de  vivre ensemble malgré leurs différences.

Le représentant du ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Mohamoudou a indiqué que Ouagadougou sera le levier à partir duquel d’autres régions du monde et d’Afrique seront illuminées. Il a promis aux acteurs de rapporter leurs recommandations au ministre Alpha Barry. Au cours de cette cérémonie de clôture l’ancien  président Michel Kafando et le Dr Boubacar Doukouré ont été désignés ambassadeurs de bonne volonté.

Dores

 

 

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