Région du Sud-Ouest
La graine du mieux-être et du développement de la femme de la Bougouriba est semée à l’occasion de la cent soixantième journée de la femme le 8 Mars 2017.Sous le thème « la valeur morale de la personnalité de la femme, responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes », cette célébration s’est tenue sous le patronage du Haut-commissaire de la Bougouriba ,Aminata Tarnagda.
C’est depuis le premier Mars que la commémoration de la 160ème journée du 8 mars a débuté dans la Bougouriba. De la journée de salubrité, d’embellissement, d’une soirée culturelle, de dassandaga en passant par le mariage collectif, la graine du développement est semée.
Très tôt le 8 mars 2017, sur le boulevard de l’indépendance, prestation d’artistes locaux, ton du balafon et danse traditionnelle ont accueilli Madame Aminata Tarnagda, Haut –commissaire de la Bougouriba.
Le Maire Alphonse SOMDA de la cité de la terre blanche dit être satisfait du bilan des activités menées tout au long de cette année à l’endroit des femmes dans le domaine de l’exclusion sociale.
Pour lui, le thème de cette 160ième journée de la femme est interpellateur .Les communautés en font déjà, mais des poches de résistance dues à la tradition reste encore à diagnostiquer. Un travail de sensibilisation à la fraternité, sur l’exclusion sociale et à la solidarité sera notre cheval de batail afin que les femmes socle du développement, aient une valeur morale qu’elle mérite, a conclu le Maire Alphonse SOMDA.
La Coordonnatrice des femmes de la Bougouriba, Madame Ouédraogo Lydie /Méda salue les femmes pour leur détermination à lutter pour leur épanouissement. Selon la Coordonnatrice, le thème combien important permet de poser une base pour le développement harmonieux de la femme. Elle lance un appel à l’union des femmes à la solidarité et à la fraternité.
Madame le Haut –commissaire Aminata Tarnagda résume le mieux –être de la femme en trois éléments nécessaires : la bonne graine à semer pour son développement, la perception de l’identité de la femme et sa valorisation, car selon elle, l’homme et la femme sont complémentaires.
Pour le Haut-commissaire, c’est l’occasion de faire le bilan des acquis, relever les insuffisances et corriger les imperfections afin de lutter efficacement contre cette exclusion sociale et promouvoir la valeur morale de la femme. Selon les statistiques du service de la Direction Provinciale de la Femme et de la Solidarité Nationale de la Bougouriba, pour cette année, Cinq cent cinquante-cinq(555) femmes en situation d’exclusion sociale ont été répertoriées et deux cent vingt-huit (228) femmes ont été effectivement prises en charge.
Ce constat montre l’engagement de la Province à lutter contre ces formes d’exclusion qui entravent le développement de la femme a ajouté Madame le Haut –commissaire. Elle lance un appel à l’union fraternelle des femmes de la province en particulier afin d’entretenir la flamme de solidarité et d’entraide engagée. Ce souhait va à l’endroit de toutes les couches sociales, des autorités administratives de la province, des leaders d’opinions, les chefs coutumiers et religieux.
C’est dans une liesse populaire à l’issue de la parade de toutes les couches féminines de la Province et d’un cocktail offert aux invités que s’est achevée la commémoration des cent soixantième journées de la femme dans la Bougouriba.
Fréderick POODA