Dans le cadre du partenariat Union Européenne Afrique sur le coton, les différents acteurs se sont rencontré pour dresser le bilan. Ils ont ouvert le lundi 27 mars 2017 à Ouagadougou les travaux autour du thème : les nouveaux enjeux pour un développement inclusif et durable des chaines de valeur coton en Afrique ». Cette cérémonie a été présidée par le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Stéphane Sanou.
Après 13 années de partenariat Union européenne Afrique sur le coton, que peut-on tirer comme bilan. C’est la principale question à laquelle devront répondre les acteurs intervenants dans la chaine de production du coton lors de cette rencontre. Il s’agira pour eux de rechercher des solutions innovantes en vue d’une pérennisation de la filière coton dans les pays producteurs notamment en Afrique. Différents participants venus d’Europe, d’Afrique et des communautés régionales prennent part à ces travaux. En attendant un bilan plus exhaustif, on retient de ce partenariat qui est né dans un contexte marqué par l’évolution des coûts de coton, que près de 200 actions d’appui à l’or blanc et à ces chaines de valeur ont été réalisées dans une vingtaine de pays.
Le financement sous forme de subvention est destiné à plus de 420 milliard de F CFA. Une nouvelle approche de l’appui du groupe Afrique Caraïbe Pacifique va être élaborée et permettra d’investir dans la transformation, souligne le président du comité d’orientation et de suivi coton, Gaoussou Cissé. Cette rencontre internationale sur le coton
servira aussi de cadre pour identifier des leviers d’action en vue d’une pérennisation de la filière coton pour un développement harmonieux des pays producteurs a relevé le ministre de l’industrie, de l’artisanat et du commerce, Stéphane Sanou.
En rappel, l’Union européenne et les Etats Afrique Caraïbe Pacifique ont décidé d’asseoir un partenariat sur le coton en Juillet 2004. Ce partenariat vise à renforcer la participation active des pays africains aux négociations commerciales, à l’organisation mondiale du commerce et de faire face aux nombreuses difficultés liées aux évolutions des cours internationaux.
La rencontre qui est marquée par plusieurs échanges sous forme de tables rondes prend fin samedi prochain.
Alfred Sié KAM/Rédaction SCI