Région du Sud-Ouest
Les assises régionales du Sud-Ouest sur le projet de révision de la constitution se sont tenues à Gaoua le 18 mars 2017.Les forces vives de cette localité ont répondu présent à cet appel. Le Gouverneur Tagsseba Nitièma, président du comité d’organisation a dans son discours d’ouverture salué les plus hautes autorités du pays pour le choix opéré vers le passage du Burkina à la 5ème république.
Consolider l’Etat de droit, travailler à l’équilibre des pouvoirs, garantir l’indépendance de la justice, mieux organiser la redevabilité de la gestion de la chose publique et stabiliser les institutions telles sont les cinq(5) préoccupations majeures de l’exposé fait par Maître Ambroise Farama sur le projet de révision de la constitution du Burkina Faso. Une heure d’horloge a permis à Maître Ambroise Farama de restituer le travail que les quatre-vingt-douze(92) membres de la commission constitutionnelle proposent aux burkinabè pour amendement. Les quatre-vingt-douze(92) membres regroupés en six(6) comités ont adopté le consensus pour élaborer ledit projet de constitution nous confié Maître Amboise Farama. L’objectif de cette rencontre a dit Maître Ambroise Farama est de permettre d’abord au peuple burkinabè de s’approprier le projet de révision constitutionnelle mais surtout de faire des
propositions pour améliorer. Les populations sont invitées à faire des observations. Nous avons insisté sur les innovations majeures en ce qui concerne les droits des citoyens burkinabè notamment les droits des jeunes et des femmes sur légal d’accès à la terre. Le présent projet met l’accent sur l’épanouissement de la jeunesse qui est une couche vulnérable. Les droits sociaux également ont été renforcés notamment sur la santé, l’éducation, l’accès à une alimentation saine, un environnement sain. Mais également, il existe des devoirs auxquels les citoyens burkinabè doivent se soumettre a dit Maître Ambroise Farama. Il s’agit du devoir de redevabilité, du devoir de protection de la chose publique. Une des participantes et leader de la question féminine, madame Ini Inkouraba Damien/Youl s’est dite satisfaite après l’exposé. Pour elle le projet prend en compte les droits des populations en général et de façon particulière les femmes. Mais elle souhaite que la question du genre et de la parité soit clairement définie dans la constitution comme celle de l’accès à la terre qui est une réalité a-t-elle conclu.
Kissogo Abdoul Karim Ouattara
Correspondant