Région du Centre
Le vendredi 31 mars 2017, s’est tenu dans la salle de conférence du centre national des archives à Ouagadougou, un atelier de validation de l’avant-projet de décret portant gestion, administration et répartition de la subvention de l’Etat à la presse privée.
« Consolider et structurer l’appui de l’Etat au développement de la presse écrite privée, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle privée et des médias privés d’information publique en ligne afin d’assurer aux entreprises du secteur des conditions de travail favorable à leurs missions », tel est l’objectif principal du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP). Le FAPP a tenu un atelier de validation de l’avant-projet de décret portant gestion, administration et répartition de la subvention de l’Etat à la presse privée ce vendredi 31 mars 2017 à Ouagadougou. Le présent décret
sera soumis aux différents acteurs du domaine pour appréciation. Le présent atelier fait suite à celui de Bobo-Dioulasso en février dernier à l’issue duquel l’avant-projet dudit projet a été élaboré. 400 millions de francs CFA est le montant de la subvention accordée par l’Etat à la presse privée en cette année 2017. Pour le directeur général du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP), Palm Bê, le présent atelier est l’aboutissement d’un processus qui s’est déroulé en deux phases afin de dégager un plus large consensus. Un premier draft avait d’abord été proposé en janvier 2016 par le FAPP. Au cours du présent atelier, les participants devront donc se pencher sur les points de ce second draft en vue de sa validation. Il s’agit notamment de :
• L’opportunité de créer une commission en charge de la répartition de la subvention ;
• La composition des membres de la commission qui passe de quatre parties (Conseil d’administration du FAPP, direction générale du FAPP, organisations professionnelles des médias, organe de régulation des médias) à trois parties excluant le conseil d’administration ;
• L’indépendance de la commission dont la présidence et la vice-présidence reviennent aux organisations professionnelles représentatives ;
• La prise en compte de la spécificité des médias communautaires, associatifs et confessionnels dans la répartition de la subvention ;
• La suppression de la mention de la détention de la carte professionnelle de presse par les journalistes ;
• La définition des seuils de parution pour les journaux de la presse écrite en langue française ou nationale ;
• Les modalités de justification des dossiers de déblocage de fonds et contenu type des pièces justificatives ;
• La prise en compte de la spécificité de la presse écrite en langues nationales ;
• La définition des dépenses éligibles à la subvention.
En rappel, la création du Fonds d’appui à la presse privée par décret N°2015-1334/PRES-TRANS/PM/MEF/MC-CNT du 17 novembre 2015 s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance du secteur de la presse privée et des capacités techniques et marginales des acteurs. Il est placé sous la tutelle financière du ministère de l’Economie, des finances et du développement, sous la tutelle technique du ministère de la Communication et des relations avec le parlement.
Alfred Sié KAM/Rédaction SCI