Le groupe japonais Toshiba a présenté mardi un analyseur d’haleine qui ne se contente pas de dire combien l’odeur dégagée est désagréable mais permet une analyse des gaz pour déceler une maladie.
Beaucoup de Japonais ont déjà dans leur sac un petit vérificateur électronique d’haleine, appareil de la taille d’un briquet sur lequel s’affiche en général une figure plus ou moins souriante en fonction des effluves émises.
Cette fois, le produit encore à l’état de prototype proposé par Toshiba est plus imposant (la taille d’un gros four à micro-ondes), mais il s’adresse aux professionnels du diagnostic médical.
Grâce à un dispositif électronique d’analyse spectrale par faisceau laser infrarouge, il peut pour le moment quantifier la présence d’acétaldéhyde, de méthane, d’acétone, caractéristiques de certaines pathologies (diabète, problèmes stomacaux, etc.) et sera aussi ultérieurement à même de détecter d’autres gaz, a expliqué Toshiba.
Le groupe va poursuivre les développements avec des universités et autres établissements de recherche.
Toshiba considère le secteur des équipements médicaux comme un pilier de ses activités, visant dans ce domaine un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros en 2015-2016.
Possédant son propre hôpital au coeur de Tokyo, ce conglomérat est déjà un fabricant de systèmes d’imagerie à résonance magnétique (IRM), d’appareils de mammographie et autres équipements pour l’établissement de diagnostics.
Toshiba avait en outre fait part récemment de son intention d’investir plusieurs milliards d’euros d’ici à mars 2018 pour acquérir des sociétés dans le domaine des technologies pour la santé.