Les responsables de l’usine de CIMAF ont organisé une conférence le 6 avril 2017 à Ouagadougou pour parler du premier coup de pioche de la nouvelle usine qui sera implanté à Bobo.
Doter industriellement la ville de bobo d’un pôle industriel majeur dans le secteur du ciment et satisfaire les demandes et les attentes des populations locales c’est l’objectif de l’installation de la nouvelle usine CIMAF dans la ville de Sya c’est l’annonce faite par les responsables de CIMAF aux hommes de média le 6 avril 2017à Ouagadougou .Pour le Directeur général de CIMAF Burkina, Essam Daoud Le projet d’implantation à bobo s’impose de lui-même. Se rapprocher d’avantage des clients car le constat qu’avec l’usine de Ouagadougou a prouvé que CIMAF a un volume d’affaire important dans la région de bobo (40%) ont déclaré les initiateurs de l’évènement. Selon eux, le coût du transport vient grever le coût de production. L’objectif ont-ils confirmé c’est de réduire le coût de production pour offrir un ciment accessible à un prix abordable aux bobolais et avoir un prix similaire à celui de
Ouagadogou. Il a signifié : «L’engagement a été pris avec cet investissement de réaliser la pause de la première pierre l’année dernière. Aujourd’hui, c’est le premier coup de pioche que nous allons donner pour les travaux de construction à partir de juin 2017. Notre objectif c’est d’avoir le premier ciment produit en juin 2018 ». Les animateurs de la conférence ont estimé le coût de cette opération à 20 milliard de francs CFA. Essam Daoud a signifié son entreprise réalisera un triple objectif à travers cette opération. Le DG de CIMAF Burkina a affirmé que cet investissement permettra d’accroitre la capacité de production. A terme l’usine sera doté d’une capacité de 700 mille tonnes annuelle à l’en croire. Cette capacité permettra de satisfaire la demande du marché et également resté dans la trajectoire qui a été initié de maintenir le prix du ciment à niveau accessible pour le consommateur final. Elle assurera en plus, plus de 1000 emplois directs et indirects a-t-il confié. Il a expliqué qu’en matière d’offre d’emploi, durant la phase de construction plus de 1200 emplois seront créés au profit de la jeunesse. Concernant la celle de l’exportation 800 à 1000 emplois directs et indirects a-t-il assuré. Selon lui, les emplois indirects seront important puisque L’usine est pourvoyeur d’un certain nombre de service : le transport, la maintenance, le laboratoire,… Pour lui, cette situation permettra de concrétiser un véritable envole sur le plan économique dans la ville de Sya. Côté technologique, les journalistes ont cherché à savoir si CIMAF Burkina était venue avec des installations de haute
qualité. Le DG de CIMAF a rassuré : «ça c’est une certitude ! La preuve l’usine que nous avons ici qui a pu être réalisée conformément aux meilleure standard mondiaux. C’est grand groupe leader mondial dans le domaine polysius du groupe Thyssenkrupp qui a été retenu pour la réalisation de l’usine de Bobo ». Concernant le domaine environnementale Essan Daoud a d’abord invité les journalistes à la visite de l’usine de Ouagadougou. Pour lui, elle permettra de constater que CIMAF Burkina tient compte de l’environnement : pas d’émission de gaz à effet de serre. Dans le processus de la construction le DG de l’entreprise a signifié que les membres de son entreprise ont été à cheval avec tout ce qui toucherait ce domaine. Il a ajouté qu’ils ont travaillé avec les autorités notamment dans le but de pouvoir réaliser l’étude d’impact environnementale. Le site qui a été retenu pour la concrétisation du projet est un site qui ne cause aucun problème. En outre, a-t-il indiqué la société civile n’a mentionné aucune objection.
Dorothée Hien