Région du Centre
Le ministère des mines et des carrières a ouvert le jeudi 13 avril 2017 les travaux de l’atelier de validation des arrêtés d’opérationnalisation des textes d’application du code minier à Ouagadougou.
En vue de faire profiter les richesses issues des mines aux populations abritant les sites miniers et à toute la population burkinabè, les différents acteurs se sont réunis à Ouagadougou le jeudi 13 avril 2017 pour réfléchir sur les décrets d’application du nouveau code minier adopté le 26 juin 2016. Cet atelier a pour objectif d’adopter les projets d’arrêtés pour l’opérationnalisation du code minier de
développement local notamment la mise en place du fonds minier de développement local. Le SG du ministère des mines et des carrières, Mabourlaye Nombré a indiqué qu’au cours de cet atelier il sera question de la mise en place du comité de suivi. Il s’agit d’un comité interministériel de suivi au niveau central qui sera chargé de suivre la collecte, la réallocation et l’utilisation du fond minier de développement local selon Mabourlaye Nombré. Le député maire de la ville de Dori , représentant de l’AMBF, Aziz Diallo a salué la tenue de cet atelier qui réunit les différents acteurs de la chaine pour bien comprendre et procéder à la lecture et à la revue des différents procédés d’application relatif au code minier. En tant qu’acteur au niveau local, il a indiqué que c’était très important pour les collectivités territoriales, pour les maires d’être associés à ces décrets. Selon lui, ils sont les premiers concernés par ces différents arrêtés notamment le Fond minier de développement local. Il a ajouté qu’il est important qu’eux en tant qu’acteurs s’approprient ces textes avant leur adoption en vue de pouvoir apporter leur point de vue. Pour lui, cela leur rassurera que tout ce qui sera décidé et adopté soit en conformité avec les aspirations des collectivités territoriales.
Le Représentant des OSC, Jonas Hien a affirmé qu’au cours de cette rencontre les OSC s’assureront de la cohérence entre le nouveau code minier, le décret d’application et les arrêtés. Le SG du ministère des mines et des carrières a signifié qu’il ne suffisait pas d’avoir des mines pour obtenir le développement. Pour lui, les mines ne font qu’apporter des ressources. Il appartient selon le SG des mines et des carrières de faire une bonne utilisation de ses ressources en vue de faire du secteur minier un outil de développement. « Le fond de développement minier a pour mission, à commencer par les zones minières, de faire en sorte que le secteur minier contribue au développement durable du Burkina Faso », a-t-il précisé. Il a confié qu’il sera question de la création au niveau communal de chaque commune minière d’un comité communal de suivi de la gestion du fond minier de développement. Ce comité sera constitué de l’administration représentant l’Etat, des OSC, les sociétés minières, les représentants des élus. Le SG du ministère des mines et des carrières a souhaité
que le projet soit approprié par les différents acteurs afin d’éviter un blocage des textes. Il a ajouté que la mise en œuvre des différents comités soient faite de façon consensuelle afin de permettre une véritable opérationnalisation du fond minier de développement local au Burkina. Le Burkina compte aujourd’hui 10 mines industrielles en productions, deux en construction et six nouveaux projets miniers.
Dores