Le ministre de la Justice, des droits humains, de la promotion civique, Garde des sceaux, Réné Bessolet Bagoro a installé le mardi 11 avril 2017 à Ouagadougou le nouveau directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire(GSP) en la personne de l’inspecteur de GSP, Geoffroy Yogo dans ses fonctions.
L’ex directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire, Honoré Gregoire Kamrambéry a passé le flambeau au tout nouveau directeur général de cette institution le mardi 11 avril 2017 à Ouagadougou, nommé le 9 mars 2017 lors du conseil des ministres. Après être installé dans ses fonctions, le DG de la GSP Geoffroy Yogo a livré ses sentiments : « C’est un sentiment de fierté Je me réjouis pour cet honneur qui m’a été faite par les plus hautes autorités du pays ». Il a ajouté que C’est aussi un sentiment de reconnaissance à l’endroit du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré et l’ensemble des membres du gouvernement et particulièrement le ministre en charge de la justice, Réné Bessolet Bagoro de lui avoir confié cette mission. Geoffroy Yogo a révélé être conscient des énormes défis à relever. Il a expliqué : « Nos établissements pénitentiaires ne sont pas conformes aux normes des structures internationales. Nous avons le devoir de nous y conformer. A ce sujet, Geoffroy a confié que le ministre en charge de la justice lui aurait instruit de travailler d’urgence à résoudre ce problème. Il a indiqué qu’il va travailler sur un plan architectural qui va tenir compte des spécifications techniques recommandées par les normes internationales. En outre,l’un des défis majeurs c’est la surpopulation internationale a affirmé le DG de la garde de sécurité pénitentiaire. Il a signifié que la résolution du premier défi pourrait contribuer à résoudre cette question de surpopulation. Construite depuis 1966, la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou pour environ 400 places, étendus par la suite à 600 places selon le nouveau patron de la garde de sécurité pénitentiaire. De nos jours, la MACO héberge plus de 2 mille détenus, chose effroyable a-t-il exclamé. A ceux-ci, il faut noter la nécessité de la formation du personnel s’impose dans ce contexte de terrorisme selon Geoffroy Yogo. Il a précisé qu’il faudrait que le personnel s’adapte à cette nouvelle situation sécuritaire. Les autres acteurs de la chaine pénale sont en train de se spécialiser en ce sens et la GSP ne devrait pas rester en marge de cela a estimé le DG de la GSP. Il a soutenu que la lutte contre le grand banditisme, le terrorisme est aussi l’affaire de la GSP. Geoffroy a notifié que si l’un des maillons de la chaine sécuritaire est défaillant c’est tout le système sécuritaire qui échouera. La GSP jouera sa partition dans cette lutte contre le terrorisme a-t-il assuré. Concernant les grèves au niveau de la GSP, le nouveau patron de celle-ci a confié qu’un terrain d’entente a été trouvé. Il a ajouté que les revendications qui étaient posées par le syndicat de la GSP ont trouvé une réponse. Il a expliqué que depuis décembre 2016, presque tous les éléments de la GSP ressentent les effets de ces revendications. Il a indiqué qu’il n’y a qu’une cinquantaine y compris lui qui attendent que leur situation soit résolue. Il a notifié que leur ministre de tutelle a donné des instructions pour la résolution rapide de cette situation. Depuis la création de la GSP en 1984 à nos jours, elle a été dirigée par 10 directeurs généraux dont une femme.
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