FORMATION DES MEMBRES DU MOUVEMENT BALAI CITOYEN: La veille citoyenne au centre des préoccupations

Région du Centre 

Pour le facilitateur principal dudit atelier, Simon Kaboré (à droite), vue l’expérience qu’a le mouvement Balai citoyen il serait bon qu’il structure une veille citoyenne pour constituer une vraie force d’influence pour améliorer l’efficacité des politiques.

L’organisation de la société civile, le mouvement le Balai citoyen a organisé un atelier de formation le 2 mai 2017 à Ouagadougou au profit de ses membres. Cette formation entre dans le cadre de l’exécution de son plan stratégique 2016-2020.

 « Mobilisation des jeunes pour un suivi citoyen des politiques publiques en vue d’influencer les processus de prise de décisions », c’est sous ce thème que le mouvement Balai citoyen initié un atelier de formation de ses membres, le 2 mai 2017 à Ouagadougou. Cette  formation a pour but de renforcer les compétences des points focaux des jeunes membres des Clubs Cibals du balai citoyen en matière de contrôle citoyen des politiques publiques. Le facilitateur principal dudit atelier, Simon Kaboré  a indiqué qu’au cours de la formation, seront dispensés  les concepts clés de la veille citoyenne sur les politiques publiques, les différentes mécanismes de mise en place  d’une stratégie de veille citoyenne. Il sera également question de voir comment interpeller les décideurs par cette politique de veille citoyenne afin d’améliorer la gestion publique a-t-il précisé. L’un des participants à cette rencontre , Alassane Guira a confié que cette formation va leur permettre d’être mieux outiller pour jouer leur rôle de veille citoyenne. Simon Kaboré a justifié la tenue  cette formation par le fait que les membres du Balai citoyen  soient  conscients que malgré l’engagement du processus démocratique au Burkina Faso, permettant la séparation de pouvoir pour garantir la bonne gouvernance, les citoyens doivent toujours rester vigilants.

32 membres issus des clubs cibals issues des coordinations nationales, régional et des points focaux participeront à cette formation qui durera 4 jours.

S’agissant du projet  «  Mobilisation des jeunes pour un suivi citoyen des politiques publiques en vue d’influencer les processus de prise de décisions », c’est un projet qui selon les organisateurs, s’intègrerait dans le programme de renforcement de la redevabilité politique et économique. Il s’agit en outre du « présimètre » qui est le  monitoring citoyen des politiques publiques et des TIC ont –ils précisé.  Le porte-parole du Balai citoyen, Me Guy Hervé Kam a signifié que le « présimètre » vise à suivre le programme politique du président Kaboré . C’est un moyen d’engagement des citoyens au niveau local et national à suivre l’action publique pour inciter  ceux qui exercent les pouvoirs politiques à respecter l’engagement pris envers les populations a-t-il signalé. D’après le mouvement Balai citoyen,  un tel programme  viserait  à la consolidation de la culture démocratique et l’institutionnalisation du suivi citoyen  de l’action publique par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.  Les axes d’intervention et d’activité du projet sont entre autre l’éducation des jeunes à la citoyenneté, l’influence des politiques publiques, la mobilisation sociale et la coordination ont confié les organisateurs. L’un des  principaux objectifs dudit projet serait de contribuer à l’émergence d’un Etat démocratique régi par une gouvernance vertueuse qui contribue à une participation consciente , accrue et active des jeunes aux processus et/ou aux instances de décisions pour la formulation, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques.

Le projet concernera cinq régions du Burkina : celles du  centre, des Hauts bassins, du Nord, du Centre Nord, et du Centre-Ouest. Les populations, l’Etat et ses démembrements, les communautés coutumières et religieuses, les OSC et les syndicats, les partis politiques, les partenaires au développement et la presse publique et privée sont les bénéficiaires de ce projet. Le budget estimatif de ce projet s’élèverait à 60 millions de francs CFA par an.

Dores

 

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