Une dizaine d’organisations de la société civile était en meeting ce samedi 20 mai 2017 à Ouagadougou. Réuni à la maison du peuple, ils dénoncent l’impunité sur les crimes de sang et économiques, l’aggravation de la vie chère et le manque de perspectives d’emploi pour la jeunesse. Il trouve scandaleux que les lignes n’aient pas bougé dans la lutte contre l’impunité au Burkina, malgré l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui devait consacrée une rupture dans la gouvernance.
Dans la cours de la maison du peuple, ce samedi 20 mai, des militants du comité de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire et 9 autres organisations sœur se sont réuni pour dénoncer l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques. Et selon eux, le peuple attend toujours la vitesse de la relance économique pour 2017. Des parcelles ont été détournées par des maires, des populations spoulées de leur terre, des fonds disparus dans les ministères et institutions. Trop c’est trop selon ces militants qui citent en exemple l’affaire de la réfection de la mairie de Ouagadougou et les faits de corruption au ministère de la sécurité. Les malversations à la cameg et les détournements sous la transition ont été également dénoncées. Les dossiers Norbert Zongo et ses compagnons, le juge Nebié, les martyrs de l’insurrection et du coup d’Etat manqué sont en souffrance. Il faut arrêt arrêter les auteurs et commanditaires et entamer leur jugement selon ces OSC.
« Nous tenons ce meeting pour appeler à la mobilisation et à la lutte de tout le peuple burkinabè pour qu’il y’ait la vérité et la justice sur les dossiers de crimes de sang et de crimes économique ». « La lutte va continuer jusqu’à ce qu’on ait gain de cause » a-t-il lancé.
Ce meeting est une tribune du mouvement démocratique et révolutionnaire pour également dénoncer l’aggravation de la vie chère. Il se tient un jour après la commémoration du 27ème anniversaire de l’assassinat de l’étudiant en 7ème année de médecine Dabo Boukary, disparu le 19 mai 1998. L’union générale des étudiants du Burkina était également de la partie pour dénoncer 27 ans de silence sur le dossier Dabo Boukary.
En effet, cela fait 27 ans que l’étudiant Dabo Boukary a été enlevé et torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Selon le Secrétaire général de l’UGEB, Vincent Bado, le 21 février dernier, une présumé tombe de ce dernier a été présentée à sa famille. Le chemin est encore long selon le SG de l’UGEB qui a invité ses camarades à maintenir la pression pour que vérité et justice soient faites sur cette disparition.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info