10è session ordinaire du CONASUR : Les acteurs réfléchissent pour l’amélioration des interventions futures

Cette 10è session du CONASUR fait état de dégâts causés par des inondations et vents violents.

Le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a tenu sa 10ème session ordinaire le lundi 10 juillet 2017 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Gestion des populations déplacées : enjeux, défis et perspectives », il s’agira au cours de cette session, d’examiner le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2016, le programmes d’activités 2017 et de dégager des perspectives en vue d’améliorer les interventions futures. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Présidente du CONASUR.

Les catastrophes, qu’elles soient d’origine naturelle ou anthropique, s’imposent à la société. Elles portent leurs empreintes sur tous les aspects de la vie sociale, n’épargnent personne, ni aucun pays. Tel est le constat fait par Laure Zongo/Hien, ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Présidente du CONASUR lors de la cérémonie d’ouverture de la 10è session ordinaire tenue le 10 juillet 2017 à Ouagadougou. Tout en saluant sa tenue effective, elle a affirmé que le Burkina Faso connait de plus en plus de catastrophes et des crises aux conséquences désastreuses sur les populations. Pour preuve, dira-t-elle, les inondations récurrentes et les conflits intercommunautaires qui surviennent chaque année. En effet, les aléas naturels ont provoqué d’importantes pertes et dommages aussi bien sur au plan économique que social. Les plus récurrentes que sont les inondations et les vents violents ont sinistré 9534 personnes en 2014 et 43 923 personnes en 2015. En ce qui concerne l’année 2016, les inondations et les vents violents ont sinistré respectivement 54 815 et 5 871 personnes.

Cette 10è session du CONASUR fait état de dégâts causés par des inondations et vents violents.

Cette session se veut un cadre d’échanges et de partage d’expériences. Elle servira aussi de cadre pour les acteurs concernés, d’examiner le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2016, le programme d’activités 2017, l’état de la mise en œuvre des recommandations de la neuvième session et de dégager des perspectives vue d’améliorer les interventions futures du CONASUR.

Laure Zongo Hien, ministre de femme, de la solidarité nationale et de la famille, Présidente du CONASUR

Placée sous le thème ‘’gestion des populations déplacées : défis, enjeux et perspectives’’ cette présente session permettra d’entamer la réflexion autour des politiques et des pratiques du gouvernement et des acteurs non étatiques dans le domaine, d’identifier les goulots d’étranglement et de faire des propositions conséquentes pour une stratégie pertinente de gestion des populations au Burkina Faso.

La coordinatrice résidente du système des Nations Unies, Metsi Makhetha, quant à elle, a saisi l’occasion pour exprimer la solidarité de son institution et de l’ensemble des partenaires humanitaires du Burkina Faso, avec les familles et les personnes sinistrées. Mme Metsi est convaincue que le CONASUR est la structure habilitée à faire de ces objectifs une réalité.

Le CONASUR est convaincue qu’une bonne évaluation post-catastrophe est un préalable pour estimer les besoins afin d’apporter une réponse appropriée et conséquente aux populations sinistrées.

Il est donc attendu des acteurs, durant ces 48 heures, une réelle implication dans les débats afin de faire des propositions et des recommandations pertinentes et constructives.

 

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

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