L’organisation mondiale des migrations (OIM) a initié une formation sur la protection des migrants en Afrique de l’Ouest et du Centre. La rencontre qui s’est ouverte ce mardi 11 juillet 2017 à Ouagadougou, vise à renforcer la capacité des institutions étatiques locales et privées dans la lutte contre les phénomènes négatifs des migrations.
La cession de formation initiée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ce mardi 11 juillet 2017 à Ouagadougou, vise à renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et ceux de la société civile intervenant dans le domaine de la protection des migrants vulnérables au Burkina Faso. D’un coût global de 3 750 000 000 de francs CFA, ce projet est financé par les Etats Unies d’Amérique. Durant 4 jours, il sera donc question d’échanger avec les participants sur le sujet de la migration vulnérable et les mesures prises pour la protection des migrants.
Pour Anna Steilen, chef de bureau OIM-Burkina « un migrant vulnérable, c’est quelqu’un qui se trouve dans une situation où il se voit en face de dangers, de menaces et dont il ne peut pas s’en sortir lui-même ». C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration surtout avec nos partenaires étatiques pour attirer leur attention sur le phénomène et de travailler avec eux pour renforcer leurs capacités dans la matière, a-t-elle ajouté.
L’OIM bénéficie du soutien du secrétariat d’Etat des Etats Unis à travers son bureau en charge de la population des réfugiés et de la migration. Selon l’attachée politique de l’ambassade des USA au Burkina, Victoria Cedeno, cette somme de 750 000 dollars soit 3 750 000 000 francs CFA doit pouvoir aider le Burkina Faso à mieux protéger ses frontières et aider aux flux migratoires.
Joanis Kaboré, conseiller technique au ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a rappelé que des mesures sont également envisagés pour veiller à la protection des droits humains des migrants vulnérables. « Notre intervention avec l’appuis de nos partenaires dont l’OIM est d’apporter un minimum d’encadrement, de santé et surtout de bien être aux migrants ».
L’OIM bénéficie aussi de l’appui des organisations partenaires telles que le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’ONG save the children qui, d’ailleurs assurent la formation.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info