Le Président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé dans l’après-midi du lundi 17 juillet 2017 à Ouagadougou pour prendre part à la 6e Conférence au sommet des Chefs d’Etat dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération qui lie le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Le Président ivoirien a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue du Burkina Roch Marc Christian Kaboré ainsi que l’ensemble des membres du gouvernement dans une ambiance festive animée par une forte communauté ivoirienne et burkinabè. Après les hymnes nationaux des deux pays, un bain de foule et un bref tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara a fait une déclaration à la presse en ces termes: »Je voudrais dire merci au Président du Faso, le Président Roch Marc Christian Kaboré pour l’accueil particulièrement chaleureux qui nous est toujours réservé chaque fois que nous arrivons à Ouagadougou. Nous sommes heureux d’être là. Je sais qu’il y a une forte délégation ministérielle qui m’a précédé avec le Premier ministre et les membres du gouvernement. Nous sommes là pour la 6e conférence au sommet du traité d’Amitié et de Coopération qui est une forme achevée de la coopération sud-sud, ce dont je me réjouis. Nos deux gouvernements ont travaillé d’arrache-pied. Demain nous aurons des dossiers importants à examiner et à valider. Grâce à tous ces efforts, je suis certains que les choses continueront de s’améliorer au niveau de chacun des états. La sous-région traverse une période difficile et il y a une bonne entente entre les pays voisins, notamment la Côte d’Ivoire et le Burkina qui sont des pays frères qui ont des liens très très anciens et les populations de part et d’autre de la frontière sont des frères et sœurs également. Nous considérons qu’il est important que ce sommet puisse montrer aux populations que nous avançons. C’est le 6e sommet, bien sûr des étapes ont été franchies, mais nous devons aller faire davantage, nous devons aller plus vite. Je suis certains qu’avec mon frère Kaboré, nous ferons en sorte qu’il y ait une matérialisation des engagements qui ont été pris par les deux gouvernements et que le suivi sera également maintenu pour que les populations puissent bénéficier des progrès qui sont en cours dans les deux états. A Ouagadougou nous considérons que nous sommes également chez nous et nous sommes heureux ».
DCPM/ MAECBE