Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience le samedi 22 juillet 2017, une délégation de parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad. Conduite par le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, la délégation est allée rendre compte de leur réunion sur le financement de la santé.
Ces élus sont à Ouagadougou dans le cadre de la rencontre régionale de haut niveau des parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad pour le financement adéquat de la santé, le dividende démographique, les politiques de population et de développement. Ils se sont penchés sur la question deux jours durant, et au terme de leurs travaux, indique le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Monsieur Salifou DIALLO, ils sont « venus remettre les résultats des réflexions et des décisions prises au cours de ce grand atelier au Président du Faso ».
Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso considère que la question de la démographie est une des plus grandes préoccupations du moment. Il a souligné que « nos efforts de développement sont annihilés par cette démographie galopante non maîtrisée ». En vue de résoudre cette équation, les parlementaires ont estimé que les Etats doivent faire l’effort d’accroitre annuellement de 2% les budgets en faveur de la santé. Monsieur Salifou DIALLO a précisé que ce financement doit être destiné à l’acquisition de médicaments et de matériels.
L’autre point important étudié par les parlementaires au cours de leurs assises est la question de la démographie. Ils ont décidé selon leur porte-parole, « d’encourager les exécutifs, la société civile de nos Etats pour qu’ensemble nous allions vers l’objectif de trois enfants par femme ».
Le premier responsable du perchoir burkinabè reconnait que l’atteinte de cet objectif passe par un travail d’explication et de sensibilisation pour maîtriser la fécondité dans nos Etats. Il note que « nous avons la zone qui a le plus fort taux de fécondité au monde. A cette allure, notre sous-région va avoisiner le milliard d’habitants d’ici à 2050. Avec un taux de croissance de l’ordre de 5 ou 6 %, nous ne pourrons jamais vaincre la pauvreté dans ces conditions ».
L’initiative bénéficie du soutien de la Commission de la CEDEAO qui envisage mettre en place des programmes pour créer 18 millions d’emplois pour les jeunes dans la sous-région. Selon Monsieur Salifou DIALLO, le Président du Faso a encouragé les députés des différents Parlements à poursuivre la réflexion sur cette thématique. Il a aussi « pris l’engagement de communiquer à ses pairs, les résultats hautement bénéfiques atteints par les parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso