Affaire enregistrements Idrissa Nogo – Safiatou Lopez/Zongo: « Nous avons des preuves à notre disposition », Philippe Ouédraogo du BNECI

le BNECI demande à la justice burkinabè de se démarquer de tout acharnement politique afin que justice soit dite

Suite à l’interpellation de son secrétaire général à comparaitre par devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou pour des faits supposés de complicité de diffamations et d’injures dans la mise en circulation d’un enregistrement téléphonique entre Safiatou Lopez et Nogo Idrissa, le bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) a animé un point de presse le lundi 25 septembre 2017 au Centre de Presse Norbert Zongo. Face aux journalistes le BNECI dénonce cet acharnement à l’endroit de leur camarade.
On s’en rappel, le jeudi 21 septembre dernier, la militante et membre fondateur de la Coalition Bori Bana, Safiatou Lopez a comparu devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour des faits supposés d’injures et de diffamation en relation avec la mise en circulation sur les réseaux sociaux d’un enregistrement téléphonique de sa conversation privée avec le sieur Nogo dans le courant du mois de juillet 2017; et Philippe Ouédraogo, secrétaire général du bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) avait été cité comme complice dans la mise en circulation de cet enregistrement, chose que le BNECI dénonce. Selon Fulbert Bama, Coordonnateur du BNECI « tout ceci n’est qu’un acharnement contre la personne de notre SG »

Philippe Ouédraogo, l’accusé dit ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés

Pour le coordonnateur, ce point de presse vise à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur un procès qu’il qualifie de « procès de ventre » entre le réseau dignité et la coalition Bori bana. Si Phillipe Ouédraogo a eu le malheur de publier une capture de cet « fameux »enregistrement sur facebook, le BNECI soutient qu’il n’est pas le seul à avoir fait cela d’où ces interrogations qu’il se pose: D’où proviennent les enregistrements? qui est l’auteur de la publication de l’enregistrement et à quel fin?, où et quand ces échanges entre ces deux personnes ont-ils eu lieu? Pourquoi les accusateurs n’ont-ils pas porté plainte contre certaines personnes et certains médias qui ont publié ou partagé ces supposées conversations téléphonique ? Pourquoi tant d’acharnement sur notre camarade SG qui a vu ces enregistrements sur les réseaux sociaux comme tout le monde d’ailleurs ? Cette plainte ne serait-elle pas une sorte d’intimidation contre notre jeune camarade vu son engagement et son refus de suivre les pseudo-OSC ?
Phillipe Ouédraogo, l’accusé, quant à lui, dit ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés, « aucune preuve ne montre que j’ai été le premier à publier ce supposé enregistrement sur facebook« , a-t-il soutenu. L’accusé pense que tout ceci est un règlement de compte tout simplement parce qu’il aurait refusé d’adhérer au Réseau Dignité ». » Lorsque les ga du réseau dignité m’ont approché pour faire partir de leur OSC, je leur est dit que je n’était pas intéressé. suite à cela, ils m’ont dit clairement qu’ils allaient me créer des problèmes« , a-t-il expliqué.
Au vue de tout ce qui précède, le BNECI demande à la justice burkinabè de se démarquer de tout acharnement politique afin que justice soit dite.
En outre, le BNECI s’est également prononcé sur les conditions de vie et d’études des étudiants. Le chevauchement des années universitaires, une capacité de 15 000 places pour près de 80 000 étudiants, la non refection des cités universitaires, sont entre autres les conditions que déplore le BNECI.
Il interpelle le gouvernement à plus d’effort pour améliorer les conditions de vie des étudiants et au campus et dans les cités universitaires.

 

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

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