Les jeunes de la coordination nationale du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont animé un point de presse le mercredi 11 octobre 2017 au siège du parti. Ils disent constater que la démocratie burkinabè est en panne et que plus rien ne va au Burkina Faso. Cette sortie pour eux, vise à donner leur point de vue sur la situation nationale actuelle.
« Plus rien ne va dans ce pays, la démocratie burkinabè est en panne en témoigne les différentes manipulations politiques autour de la décision de la justice quant à la liberté qu’elle a accordé à Djibril Bassolé, l’annulation du meeting du cadre d’expression démocratique, l’agression de sieur Thibaut Nana à Bobo-Dioulasso pour avoir exprimé son opinion sur le retour de Blaise Compaoré », c’est ce qu’a déploré la coordination nationale des organisations des jeunes du CDP lors du point de presse qu’elle a animé dans l’après-midi du mercredi 11 octobre 2017 à Ouagadougou.
Depuis l’arrivé au pouvoir des autorités du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le pays va très mal et jamais le Burkina Faso n’est descendu aussi bas qu’aujourd’hui ». « Manque de liberté d’expression et d’opinion », « recul démocratique », « autocratie » sont entre autres les termes utilisés par Mathias Ouédraogo pour qualifier la situation actuelle que vivent les Burkinabè. Les jeunes du CDP disent « non, non et encore non à l’autocratie mis en place par le régime actuel », a-t-il ajouté.
La coordination n’a pu s’empêcher de se prononcer sur le retour probable de Blaise Compaoré. « Blaise Compaoré reste et restera un citoyen burkinabè », affirme les conférenciers.
Quant à la question de la date du retour probable de celui qu’il qualifie d’homme de paix, Mathias Ouédraogo précise : « Nous n’avons pas de date précise sur le retour de Blaise Compaoré. Cependant si Blaise Compaoré décidait de rentrer, nous l’accueillerons à bras ouvert…et il reviendra, nous en sommes sûr ». Il a invité ses camarades à rester mobiliser pour lui réserver un accueil chaleureux ».
Si la jeunesse du CDP souhaite le retour de leur mentor, elle reconnait également que 2014 a été une erreur. C’est pourquoi elle pense que toute la vérité doit être dite sur cette affaire.
Par rapport à l’agression de Nana Thibaut à Bobo Dioulasso, les jeunes militants du CDP estiment que ce dernier n’a exprimé que son opinion. « Ce comportement nous déshonore et nous prive de nos droits d’expressions et d’opinions », a déploré Mathias Ouédraogo. Pour la coordination, le fait d’avoir dechirer les photos de Blaise Compaoré ne peut, en aucun cas effacer les 27 ans de règne de Blaise Compaoré.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info