Organisation Mondiale de la Santé : une nouvelle classification des maladies internationale

Organisation Mondiale de la Santé : une nouvelle classification des maladies internationale

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié le lundi 18 juin 2018, une nouvelle Classification internationale des maladies (CIM-11). Le principe essentiel de cette révision était la simplification de la structure de codage et de l’outil électronique. Deux nouveaux chapitres sont présents dans cette nouvelle version.

Dans le cadre de la Classification internationale des maladies, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, Lundi 18 juin 2018, la nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11), la 11e version depuis le début des années 1990. CIM sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires, partout dans le monde, et contient environ 55 000 codes uniques pour les traumatismes, les maladies et les causes de décès. Elle fournit un langage commun grâce auquel les professionnels de la santé peuvent échanger des informations sanitaires partout dans le monde. Selon, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS la CIM est un produit dont l’OMS tire une grande fierté. En ce sens qu’elle leur permet de comprendre tant de choses sur les facteurs de maladie et de décès ainsi que sur les mesures à prendre pour empêcher la souffrance et sauver des vies. De son avis, La nouvelle CIM-11, a demandé plus de 10 ans de travail, et comporte des améliorations significatives par rapport aux versions antérieures. Pour une première, elle est complètement électronique, et est présentée sous un format bien plus convivial. A cela s’ajoute la participation des professionnels de santé qui a pris une ampleur sans précédent, moyennant des réunions collaboratives et la soumission de propositions. Aussi, elle reflète les progrès de la médecine et les avancées de la science. Par exemple, les codes relatifs à la résistance aux antimicrobiens et rend également mieux compte des données relatives à la sécurité des soins, ce qui permettra d’identifier et de réduire des événements inutiles potentiellement préjudiciables à la santé (par exemple un flux des tâches non sécurisé). Cette nouvelle classification comporte de nouveaux chapitres : sur la santé sexuelle et la médecine traditionnelle. En ce qui concerne la santé sexuelle, il recouvre des affections auparavant classées ailleurs, comme l’incongruence de genre », à savoir le transsexualisme, classée jusqu’alors avec les troubles mentaux. Selon l’AFP, Lale Say, en charge du département Santé reproductive et recherche à l’OMS à confier que l’un des gros problèmes est le fait que lié le transsexualisme aux maladies est stigmatisant. De ce fait, l’organisation espère réduire la stigmatisation à travers cette nouvelle, toute chose qui pourrait contribuer à une meilleure acceptation de ces personnes par la société et augmenter leur accès aux soins de santé. En février 2010, la France avait été le premier pays au monde à sortir le transsexualisme de la liste des affections psychiatriques. Le second chapitre de cette nouvelle Classification porte sur la médecine traditionnelle, un aspect n’ont encore prise en compte par le système pourtant très utilisé par des millions de personnes. Le document, appelé CIM-11, sera présenté à l’Assemblée mondiale de la santé, en mai 2019 à Genève, pour adoption par les Etats membres, et entrera en vigueur le 1er Janvier 2022. La validation de cette décision est attendue en 2019.

Par NJ SANOU

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