C’est la rentrée des classes au Niger. Tout est repris pour l’année scolaire 2018-2019. Malgré que le pays soit frappé par une épidémie de choléra, les enfants ont repris le chemin de l’école.
C’est reparti pour 9 mois d’apprentissage pour les élèves et 09 mois de casse-tête pour les enseignants au Niger. Depuis le Lundi 01 octobre dernier les établissements ont ouvert leur porte pour une nouvelle année scolaire. Un effectif de 3 823 437 élèves du préscolaire, du primaire, du collège et des établissements d’enseignement technique et professionnel ont enfourché leur vélo pour le chemin des classes ce lundi 1er octobre au Niger. Selon le ministre des enseignements secondaires, 97 000 enseignants auront la lourde tâche cette année de transmettre le savoir à ces élèves et apprenants, répartis dans les établissements du public et du privé. La présente rentrée scolaire est placé sous l’indice de l’apaisement, eu égard aux énormes efforts déployés par le gouvernement a indiqué le ministre. De même, elle intervient dans un contexte marqué par la mise en œuvre de réformes dans le secteur éducatif et un pays secoué par de multiples épidémies. Pour ce qui est des réformes prises par le gouvernement le ministre a indiqué qu’il s’agit du décollage effectif du processus de transfert des compétences aux institutions territoriales, notamment dans le domaine de l’éducation, la poursuite au niveau du secondaire du processus d’évaluation des enseignants qui a débuté en 2017, avec les enseignants du primaire, la révision et l’application des textes régissant la gestion et le fonctionnement du système éducatif en vue d’améliorer la gouvernance dans le secteur. Cependant, le choléra fait d’énorme victime dans certaines localités du pays. Mais comment bloquer cette maladie dont la rentrée des classes pourrait être une source de propagation de la maladie ? Il serait intéressant si toutefois les autorités en plus d’inclure dans les réformes dans le système éducatif, peuvent aussi ajouter des règles spécifiques sur l’hygiène sur tous les plans. Une chose qui pourra bloquer la transmission de la maladie. Le Niger a toujours été dans la visée du choléra. En effet, le choléra est paru pour la première fois au Niger en 1971. Ainsi, depuis 1990, des épidémies importantes ont été enregistrées en 1991, 1996, 2004 et 2010 – 2012. La tendance générale montre un accroissement annuel de la répétition et de la taille des épidémies. La surveillance épidémiologique a rapporté 21 538 cas avec 978 décès, soit un taux de létalité élevé de 4,5% entre 1994 et 2013. Des épidémies importantes ont été enregistrées dans la région de Tillabéri le long du fleuve Niger et à Tahoua, Maradi et Zinder à la frontière avec le Nigeria. Le Niger depuis belle lurette tâtonne sur son développement et si rien n’est fait par les autorités cette épidémie affaiblira plus le pays.
Wendmanegré. O/QNA