Face aux multiples abandons scolaires des jeunes filles, le programme Kos Guel Ne Ndo (soutenir l’éducation) pour le maintien des filles à l’école primaire a organisé un forum sur la déperdition scolaire au cycle primaire le 9 octobre 2018. L’objectif de ce forum est de soutenir la scolarisation des filles au Tchad.
La problématique de la scolarisation des filles est toujours d’actualité dans les pays africains. Ainsi elles sont de milliers de jeunes filles africaines à n’avoir jamais mis les pied dans des salles de classe, où à avoir abandonné l’école à mi-parcours. Les facteurs justifiants cette situation varient en fonction des pays et des régions. C’est ainsi que de nombreuses politiques en faveur de la scolarisation des filles ont été mise en place par les autorités dans différents pays. Mais malgré cela d’énormes défis restent à relever. Dans cette même lancée un programme a été initié par une l’ONG Initiative Développement (ID) dénommé Kos Guel Ne Ndo (soutenir l’éducation) avec pour principal but de maintenir les filles à l’école primaire. C’est dans le cadre de ce programme qu’un forum a été initié par l’ONG en vue de lutter contre la déperdition scolaire en zone rurale. Elle a réuni plusieurs chefs d’établissement d’enseignement scolaire du pays ainsi que des représentants des ONG nationales et internationales travaillant dans le domaine de l’éducation. A en croire la directrice de l’ONG, dépravation scolaire est une problématique multidimensionnelle qui nécessite des interactions entre une diversité d’acteurs et secteurs d’intervention. Ainsi ce forum a permis aux différents acteurs d’échanger sur l’état du phénomène de la déscolarisation des enfants tchadiens en particulier les filles afin de dégager des solutions pour remédier à cette situation qui devient de plus en plus inquiétante. Ainsi plusieurs activités ont été menées par les participants, à savoir : les table-rondes, Les travaux en groupe, le partage d’expériences et des témoignages. Pour l’occasion le directeur général du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, Dibet Galy, a invité les acteurs du système éducatif à se mobiliser pour endiguer ce phénomène au Tchad. « La problématique de la déperdition scolaire révèle à la fois des facteurs sociaux, économiques, pédagogiques et institutionnels. J’en appelle à la conscience et à la mobilisation de tous pour faire face à ce challenge d’envergure nationale », a-t-il indiqué selon une presse locale. En rappel il ressort des rapports antérieurs du ministère que le système éducatif tchadien évolue en dent de scie au regard avec souvent une forte augmentation de l’effectif des élèves et après de nombreux cas d’abandon. Toutefois, il revient aux autorités de prendre les dispositions pour rendre effective la scolarisation de tous les enfants au Tchad et partout en Afrique, car l’éducation est le socle du développement.
Par N Judith SANOU