Région des Hauts- Bassins
Art et Culture:
L’Afrique en Corée du Sud
Le centre SIRABA a accueilli en son sein le mercredi 1er février 2017 la célébration de sortie de stage des élèves Coréens venus apprendre l’histoire de l’Afrique à travers l’art. A travers cette initiative de l’association Koulé Kan, les Coréens ont pu acquérir des connaissances qui vont leur permettre de transplanter la culture africaine chez eux.
Djembé, balafon, N’goni, danses traditionnelles africaines et danse contemporaine ont fait l’objet de l’apprentissage des 16 stagiaires tous venus de Corée du Sud. Ils se sont, durant 10 jours, livrés à un apprentissage minutieux des instruments qui aujourd’hui représentent l’Afrique. Une identité africaine qui a séduit les stagiaires. Selon la représentante des stagiaires So Young Son, « Nous avons constaté que la musique rapproche les gens ici et apporte la joie, la paix, l’amour. Chez moi, les gens vivent chacun de son coté. Nous voulons pour cela amener cette culture pour rapprocher les gens ».
En effet, le partenariat né entre Koulé Kan Bobo-Dioulasso et les Coréens a donné naissance à Koulé Kan Corée. Depuis trois ans, les Coréens se sont montrés intéressés par la culture africaine et se sont lancé le défi de s’initier à cette culture qui selon eux, rapproche les peuples. Avec sa dizaine d’années d’existence, l’association Koulé Kan Bobo-Dioulasso œuvre dans la promotion de l’art et des artistes à travers la valorisation des instruments utilisés dans l’expression de cet art. Pour les initiateurs du stage d’apprentissage Amidou Diabaté et Emmanuel Michael Sanou, l’art doit être un moyen de rapprochement des individus et aussi de maintien de la paix au sein des populations. Pour eux, ce stage ne sera pas le dernier.
Des stagiaires pétris de talents
Malgré le peu de temps passé pour l’apprentissage les stagiaires ont fait preuve lors de la soirée, d’un bon maniement des instruments qu’ils ont appris à jouer. Les moments forts de la soirée ont été marqués par des prestations d’artistes de Koulé Kan, mais aussi des démonstrations des stagiaires. Désormais, le balafon, le djéli ngoni, le djembé et les danses n’ont plus grand secret pour eux. Mieux outillés que jamais, ces stagiaires repartent chez eux avec des attestations de stage, symbole de leur labeur. Leur représentante So Young Son a témoigné leur reconnaissance pour tout le savoir transmis. En attendant la prochaine édition de cet apprentissage, Koulé Kan continue son chemin, toujours en valorisant l’art et la culture africaine.
A.B. Nicole OUEDRAOGO