Attaque du 13 aout : Le gouvernement échange avec les familles des victimes de l’attaque terroriste
La commission de gestion de l’attaque du 13 août 2017, avec à sa tête le ministre d’Etat Simon Compaoré a tenu une rencontre avec les familles des victimes de l’attaque du café Aziz Istanbul, dans l’après-midi du mardi 15 août 2017 à l’Hôtel de ville de Ouagadougou. Cet échange visait à faire le point de l’attaque et recueillir les préoccupations des parents des victimes sur les préalables à l’enlèvement des corps.
C’est une forte délégation gouvernementale conduite par le ministre Simon Compaoré qui a échangé avec les familles des personnes victimes sur les préalables à l’enlèvement du corps mais aussi l’accompagnement du gouvernement qui pourra apporter son soutien à chaque famille pour l’inhumation de leur proche.
Tout à commencer par une minute de silence pour les victimes de cette horrible attaque. Les parents des victimes, eux, sont nombreux à avoir répondu à l’appel du gouvernement. Avec une douleur profonde et des larmes aux yeux, pouvait-on le constaté, les parents des victimes disent être là pour avoir les dernières informations relatives à comment et quand est-ce qu’ils pourront enlever les corps et les véhicules des victimes.
Arouna Tapsoba, parent de victime dit s’en remettre à ce que le gouvernement va décider. Quant à Hervé Tiendrébéogo, frère ainé du défunt, le Lieutenant Marc Tiendrébéogo, il dit être consterné depuis ce dimanche noir où tout a basculé dans sa vie.
Pour le ministre de la sécurité, porte-parole de la délégation, le gouvernement prévoit une cérémonie officielle d’hommage mais ceux qui le désirent peuvent enlever les corps d’ici à jeudi le temps que l’équipe chargée de l’enquête et le médecin légiste finissent leur travail. « L’enlèvement des corps n’est pas possible pour le moment, car la police criminelle n’a pas encore fini son job pour permettre une enquête approfondie. Aussi, le médecin légiste n’avait pas encore fini l’autopsie des corps au niveau de la morgue du nouvel hôpital du district de Bogodogo », a dit Simon Compaoré.
Les véhicules sont parqués au camp Paspanga et les dispositions sont prises pour faciliter leur enlèvement.
Certains ont signalé des erreurs sur les noms de leurs proches. C’est le cas par exemple de Nana Kibsa Awa Victorine, au lieu de « Sana Victoria », Zongo Isidore Nonga au lieu de Zongo Isidore Manga, et Kiékiéta Inoussa à la place de Kikiéta Inoussa.
Il leur est donc demandé d’apporter des documents d’identification pour l’établissement des actes de décès.
Pour l’heure, le gouvernement se dit disposer à accompagner les parents des victimes et un comité de crise a été mise en place pour les écouter et répondre à leurs préoccupations.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info