Région du Centre/Actu Fespaco
Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs : Un atelier pour redynamiser l’audiovisuel africain
Le mercredi 01 mars 2017, le Bureau burkinabè des droits d’auteurs, a organisé dans la salle des fêtes de Ouaga 2000 un atelier international d’échanges en faveur des acteurs de l’audiovisuel sur le thème : « la contribution du droit d’auteur au financement du cinéma ». La cérémonie de lancement a été présidée par le représentant du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina, Djakaridia Hema.
L’audiovisuel est en plein essor en Afrique. Cependant les subventions publiques sont en train de se tarir. Il faut donc dynamiser les sources de financement. C’est dans cette optique que le présent atelier a été organisé par le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs en collaboration avec le Ministère de la Culture des Arts et du tourisme, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OAPI) et le FESPACO. L’objectif de cet atelier est de rassembler les professionnels de l’audiovisuel africains et des représentants bancaires et financiers pour faire degager des pistes de proposition afin de trouver des solutions pour dynamiser l’audiovisuel africain.
Les nouveaux défis des acteurs de l’audiovisuel et du monde de la culture en général sont aujourd’hui des défis économiques. Pour le DG du BBDA, Walib BARA, cet atelier a lieu pour expliquer aux institutions bancaires et micros finances que le cinéma n’est pas seulement que la rentabilité financière. Le cinéma emploi, c’est un puissant régulateur social car selon lui « Le Burkina Faso est plongé dans une forme de l’élargie après les différents étalons de 90 et de 97. Aujourd’hui il nous faut travailler pour changer la donne »
C’est pourquoi, selon le représentant du ministre de la culture, des Arts et du tourisme il était très important que cet atelier puisse se tenir afin que nous puissions réfléchir ensemble comment transformer les droits d’auteur pour redynamiser le secteur de la culture.
L’audiovisuel connait un dynamisme au Burkina Faso et c’est ce qui a prévalu la mise en place d’un projet qui est soutenu par l’OMPI avec certains pays africains pour redynamiser le secteur audiovisuel. Le droit d’auteur étant une plateforme d’échange entre les institutions bancaires, les micros finances et les créateurs et aussi une source de préfinancement pour ces acteurs contribuent à atteindre ces objectifs.
Au terme de cet atelier, un document assez riche doit être rédigé afin de permettre aux uns et aux autres d’accompagner le processus d’industrialisation du cinéma au Burkina Faso en particulier et en Afrique en général.
Alfred Sié KAM/Service Relations publiques