Le Burkina Faso, une fois de plus, est éprouvé par un drame. Au moins 14 civils ont été tués et plusieurs blessés le vendredi 3 janvier 2020 dans l’explosion d’un minibus. Un engin explosif improvisé a sauté au passage du véhicule transportant plusieurs élèves. A la suite de ce drame, le ministre de l’éducation nationale a apporté quelques précisons.
Une dizaine de civils dont des élèves ont été tués au Burkina Faso dans l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur car, près de la frontière avec le Mali. C’est le bilan provisoire communiqué par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. A en croire une source sécuritaire, tout serait parti le vendredi 3 janvier 2020 aux environs de 9h, lorsque trois bus ont quitté le village de Toeni pour Tougan, le chef-lieu de la province, avec à leur bord 160 passagers. Et c’est entre les villages de Donkou et d’Agalé que le drame s’est produit. En effet, l’un des minibus a sauté sur un engin explosif improvisé. Parmi les victimes figurent sept élèves et quatre femmes. L’on enregistre également 19 blessés dont trois cas jugés graves selon la même source.
‘’Les consignes de sécurité n’ont pas été respectés’’
Selon le ministre de l’éducation nationale, les transporteurs n’ont pas respecté les consignes de sécurité. Le groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention, une unité des forces armées burkinabè, avait entamé une opération de sécurisation de l’axe suite à des menaces. Il était interdit à tout transporteur d’emprunter la voie. Contre toute attente, précise le ministre Stanislas Ouaro, les trois cars ont pris la route sans qu’une note ne les y autorise. Il faut rappeler que cette attaque est intervenue 11 jours après la tuerie d’Arbinda – où 35 civils avaient été tués dont plusieurs femmes – qui avait plongé le pays dans le deuil à Noël.
Sié Alfred