Le Premier ministre Paul Kaba Thieba a procédé ce mardi 11 juillet 2017 à Ouagadougou, au lancement officiel du programme « Burkina start-up ». Ce programme de 10 milliards de francs CFA sur une durée de 5 ans est une nouvelle possibilité à la jeunesse de réaliser ses projets et participer pleinement au développement du pays. C’est le Fonds burkinabè de développement économique et social qui est chargé de l’exécution dudit programme.
Le Burkina offre une nouvelle possibilité à la jeunesse de réaliser ses projets et participer pleinement au développement du pays. Le Premier ministre a lancé le programme start up Burkina ce mardi 11 juillet 2017 à Ouagadougou.
L’objectif de ce programme est de favoriser la naissance et l’émergence des petites et moyennes entreprises structurantes, innovantes et viables à travers un nouveau mécanisme de financement à l’auto emploi. Autrement dit, il s’agit d’accompagner des jeunes détenteurs de projets originaux et innovants. 100 projets seront sélectionnés chaque année et financés à hauteur de deux milliards de francs CFA. Ainsi pendant les 5 ans, ce sont au total 500 projets qui bénéficieront du coup de pouce du gouvernement burkinabè.
D’un montant global de 10 milliards de franc CFA, le programme Burkina Start-up va financer et encourager les projets originaux et innovants des start uper. Pour le premier ministre c’est un programme qui vise à accompagner la jeunesse, à réduire le chômage, à actionner les leviers du développement et à faire du Burkina Faso un centre de production. « J’ai encore maintenant plus la conviction que le Burkina Faso is back. Qu’avec un instrument comme « Burkina start up », nous pouvons répondre aux besoins des jeunes.
Nous pourrons réaliser la transformation structurelle du pays et nous pourrons faire en sorte que le Burkina connaisse une croissance beaucoup plus forte, beaucoup plus solide, beaucoup plus résiliente »
C’est à travers le fonds burkinabè de développement économique et social que le projet sera géré. Les jeunes sont donc invités à soumettre leur projet pour bénéficier des avantages de ce fonds.
Selon Blaise Kiemdé, Directeur général du fonds burkinabè de développement économique et social, sa structure sera un partenaire de ce projet et prend le risque avec cette société pour la développer, dit-il. « En devenant donc partenaire de ces sociétés, on va leur apporter un soutien en termes d’encadrement, de management pour leur permettre de grandir et ensuite que le fond sentira que cette structure est assez mure, le fonds se retirera et va céder ses parts soit aux membres créateurs ou à d’autres entités »
Les inscriptions se font uniquement en ligne et chaque année se sont 100 projets de start uper qui seront sélectionnés pour un coût de deux milliards de francs CFA et ce, pendant 5 ans. A terme, ce sont 500 projets dans tous les domaines qui vont être financés.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info