Région du Centre
Dans le souci de révéler le défi qui leur est assigné en cette année 2017, celui de recouvrer les 50,11% des prévisions des ressources propres qui s’élèvent à 1438,27 milliards de F.CFA, Le directeur général des impôts, Adama Badolo a lancé officiellement la facture normalisée le mardi 21 février 2017 à Ouagadougou. Selon lui, la facture normalisée a pour objectif de sécuriser les recettes en matière de taxe sur la valeur ajoutée(TVA). Adama Badolo a indiqué que la fraude fiscale, le faux et l’usage du faux ont pris une proportion inquiétante, une situation non reluisante pour le trésor public burkinabè car la TVA représente 35% des recettes intérieures. C’est donc un réel plaisir d’annoncer que la facture normalisée est désormais effective au Burkina a affirmé le DGI. Elle se fera en deux phases.
La première phase concernera les entreprises du régime du réel normal d’imposition dont le chiffre annuel est égal ou supérieur à 50 millions de F.CFA. Quant à la seconde avec la facture normalisée pré-imprimée concernera les contribuables du régime du réel simplifié d’imposition et celle dont le chiffre d’affaires annuel HT égal ou inférieur 50 millions.
Le secrétaire général du Ministère de l’économie, des finances et du développement, Abel Seglaro Somé représentant son ministre, au cours s’adressant au président de la chambre de commerce et d’industrie (CBI), Mamadi Sawadogo dit Kadhafi a mentionné : « Au-delà d’être un instrument de lutte contre la Fraude, la facture normalisée est un instrument de modernisation de notre économie et de sécurisation des transactions commerciales ». Il a sollicité l’accompagnement de M. Sawadogo dans le cadre de la sensibilisation de ses membres sur l’intérêt de ladite facture pour le Burkina. Il a, à cet effet invité l’ensemble des commerçants, industriels, professionnels et consommateurs à y adhérer. Une invitation bien reçu par Kadhafi, qui a appelé ses collaborateurs à la compréhension : « Vous l’aurez compris, aidons et facilitons la tâche de développement de notre économie en acceptant de la doter d’outil moderne de gestions comme la facture normalisée, qui en réalité bien comprise, ne devra pas renchérir nos charges de gestion ».
La présidence de CIB compte mener un dialogue permanent avec la DGI afin que ce nouvel outil de gestion n’entrave pas le développement des affaires. Aussi, elle mènera des actions de sensibilisation dans différentes régions en faveur de ses membres. Des sanctions sont prévues pour les cas de fraude allant de l’application d’une amande de 100 F.CFA par facture non conforme émise, d’une amande égale au montant des droits dus. A l’occasion de cette cérémonie Abel Seglaro Somé a félicité le DGI et l’ensemble de ses collaborateurs pour le travail accompli. Il se dit confiant quant à l’atteinte des objectifs de mobilisation des recettes fiscales fixées par la loi de finance, exercice 2017.
Dores