Après près de quatre semaine de travaux intenses, le Conseil économique et social a clôturé ce lundi 19 juin 2017 à Ouagadougou sa première session ordinaire de l’année 2017. Réuni en session depuis le 23 mai dernier, les conseillers ont examiné les contraintes favorables à la relance et à la compétitivité de l’économie nationale. Plusieurs recommandations ont été faite à l’issus de cette session ordinaire.
Réuni dans la salle de conférence du CES ce lundi 19 juin 2017, l’heure était venue pour les 90 conseillers du Conseil économique et social de faire les recommandations, après près d’un mois de travaux à examiner la situation économique du Burkina. Au bout de cette première session ordinaire, les conseillers ont abouti à différentes recommandations pour la relance économique. L’apurement de la dette intérieure et la mise en place d’un programme économique d’urgence pour soutenir les entreprises touchées par les évènements socio politiques sont au nombre de ces recommandations.
Selon Moïse Napon, Président du CES, les conseillers ont recommandé de voir la possibilité de mettre en place un financement des industries pour redonner la vie ou le travail à ceux qui sont présentement au chômage. « Nous avons beaucoup de personnes qui chôment parce que ces industries ne sont pas fonctionnelles, il n’y a plus beaucoup d’investissement et l’investissement externe doit aider à remettre les choses en marche »
Quant à l’accroissement de la compétitivité, le CES recommande entre autres, la réorganisation de la fiscalité, la réduction des taux un peu plus élevés des sociétés ou encore le renforcement des politiques de concurrence. Le CES n’a pas manqué de féliciter le gouvernement pour la libéralisation partielle du segment de la distribution de l’énergie électrique au Burkina.
Il encourage ceux qui sont capable d’investir de se mobiliser et de mettre leur capacité ou leurs capitaux au service du développement du Burkina Faso.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info
