Sans la présence de la végétation, quelques 186 à 192 milliards de tonnes de carbone supplémentaires auraient été relâchées dans l’atmosphère depuis le milieu du 20e siècle. Tel est le résultat d’une étude menée par une équipe de biologistes de l’Université de Princeton (États-Unis), publiée le 15 octobre 2013 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
On le sait en effet, la végétation au sol (forêts, exploitations agricoles…) est un puissant « puits de carbone » : elle absorbe des quantités très importantes de carbone atmosphérique, ce qui contribue à faire baisser la quantité de CO2 atmosphérique.
Selon les auteurs de l’étude, ce phénomène naturel a été renforcé par un changement dans les stratégies humaines relatives à l’utilisation des terres, opéré à partir des années 1950. Ce changement s’est notamment matérialisé par une tendance visant à la restauration des forêts, ainsi que par le développement de l’agriculture à grande échelle.
Ces travaux ont été publiés le 15 octobre 2013 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) sous le titre « Historical warming reduced due to enhanced land carbon uptake »