A l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée cette année au Burkina Faso, le ministère en charge de l’environnement a animé un point de presse ce mardi 13 juin 2017 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est d’apporter plus de précision aux hommes de média sur la tenue de l’évènement.
La journée mondiale de lutte contre la désertification (JMLCD) sera célébrée cette année au Burkina Faso le 15 juin 2017 dans la salle des banquets de Ouaga 2000. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique au cours d’un point de presse animé dans la matinée du mardi 13 juin 2017 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Notre Terre, notre Maison, notre Futur » cette célébration de la JMLCD aux pays des Hommes intègres s’inscrit dans le cadre de la convention des
Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) a laquelle le Burkina a ratifié en 1994. Pour Nestor Batio Bassière, le premier responsable du ministère en charge de l’environnement, ce thème est formulé pour attirer l’attention du monde entier sur le rôle central que peuvent jouer les terres productrices dans la transformation de la vague croissante des migrants abandonnant leur terre non productrice en des communautés et à des nations stables sur et durables dans l’avenir.
A travers cette journée le Burkina Faso entend contribuer à renforcer l’engagement et le leadership des autorités politiques régionales, internationales et des partenaires au développement pour traiter la dégradation des terres et la sècheresse comme l’une des causes profondes de la migration et de l’instabilité, sensibiliser un grand nombre de personnes sur les opportunités que la restauration dégradées pourrait créer pour stabiliser
les communautés et relancer l’économie locale, mobiliser la responsabilité des acteurs clés dans l’accès au foncier et la garantie des droits y relatifs pour assurer l’encrage des personnes à leurs terres.
A cette occasion, plusieurs chefs d’Etats et acteurs du monde de l’environnement sont attendus à Ouagadougou du 14 au 16 juin 2017. La journée sera suivie d’un colloque international de haut niveau qui sera marqué par la signature d’un acte d’engagement, des visites terrains puis l’adoption d’une déclaration sur les 3S « Soutenabilité, Stabilité et Sécurité », une dynamique qui a pour objectif la récupération des terres dégradées. Il est également prévu le baptême d’une rue en hommage à Feu Hama Arba Diallo.
Le Burkina Faso est l’un des pays vulnérables ayant souffert de la désertification et des effets de la sècheresse pendant des décennies. C’est pourquoi le ministre Batio pense que les questions environnementales sont des questions de comportement. Il appelle la population à changer de comportement afin que le Burkina puisse inverser le phénomène de la dégradation des terres.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info