Lors d’une rencontre, entre le ministre de l’éducation nationale, Salim Mohamoud Adermane, et les chefs d’établissements le mercredi 5 septembre 2018, le ministre a annoncé la date de la rentrée scolaire 2018-2019, à la date du 17 septembre pour les enseignants et le 24 septembre pour les élèves. Ces mesures interviennent dans un contexte particulier et a pour objectif de repenser le système éducatif au Comores.
C’est déjà la rentrée scolaire au Comores. Ce qu’a annoncé le ministre en charge de l’éducation Salime Mahamoud, lors d’une rencontre avec les acteurs du système éducatif comorien. Lors de la rencontre, Salime Mahamoud a abordé plusieurs problèmes auxquels l’Enseignement fait face au Comores. En effet, durant l’année scolaire 2017-2018 plusieurs manifestations, ont eu lieu, à savoir entre autres les grèves, qui ont perturbé l’ensemble du secteur secondaire. Ces mouvements d’humeur, ont emmené l’intersyndicale au refus de procéder à la validation de l’année. Ainsi, nous assistons à des absences des bulletins de notes dont certains élèves n’ont pas encore connaissance de leurs résultats scolaire. C’est l’occasion pour le ministre d’informer les acteurs du système éducatif de l’arrêté en date du 28 août dernier, qui fixe en détails le calendrier scolaire. De ce fait, et selon l’arrêté, la rentrée des classes au titre de l’année scolaire 2018-2019 est fixée aux dates du 17 septembre pour les enseignants et 24 pour les élèves. Aussi, les dates des conseils d’école, celles des examens de fin d’année, les congés intermédiaires sont également inclus. On note en sus, la date de la rentrée pour le compte de l’année 2019-2020, fixé pour le 16 septembre 2019. En outre l’arrêté, précise que tous les établissements sont tenus de respecter le calendrier. A travers ces mesures, le ministère entend trouver une solution à la principale sphère de discorde qui bloque toujours la validation de l’année scolaire, à savoir le versement du reliquat du salaire du mois de mai 2017. Cette rencontre a été un dénouement, à la crise et le ministre a rassuré l’opinion national, que tout rentrera dans l’ordre. Les responsables de l’intersyndicale, présents à la rencontre, ont proposé à ce que l’on décale le versement du mois d’août pour payer les reliquats. Sur cette question aucune précision n’a été donné, mais le ministre a rassuré que les salaires seront versés. Cependant, le ministre s’est indigné vis-à-vis du comportement des parents d’élèves, qui n’ont pas réagi quant à la grève des syndicats. Et cela, malgré les conséquences, aucun parent n’a bronché quoi que ce soit pour demander à ceux qui ont été payés de remplir les bulletins. A la question de savoir comment, les enseignants feront pour le règlement des salaires, le ministre répond qu’il est plus facile de faire des promesses, mais c’est beaucoup plus risqué de les annoncer sans pouvoir les tenir. A en croire le ministre plusieurs établissements ne répondent pas aux normes. Et d’ajouter que 80 % des enseignants sont également dans des difficultés pour retransmettre le message. Selon lui, il faut trouver des solutions pour rehausser le niveau de l’enseignement au Comores. La qualité de l’enseignement, la formation professionnelle, sont des réformes qui figurent dans l’agenda des priorités du ministère en charge de l’Education qui se dit convaincu que les formations doivent s’adapter à l’ère du temps et répondre aux besoins du pays. Et pour terminer le ministre a dit qu’il faut des lois sévères, réglementant la création d’établissements scolaires et secondaires.
Par Wakiyatou KOBRE