Le 2ème congrès de l’union pour le progrès et le changement (UPC) s’est achevé dans la soirée du 22 juillet au Palais des sports de Ouaga 2000. Sans surprise, Zéphirin Diabré a été reconduit à la tête d’un bureau, réaménagé avec près d’une dizaine de vice-présidents. Une stratégie et un objectif, 2020.
Zéphirin Diabré a été reconduit sans surprise à la tête de l’union pour le progrès et le changement (UPC) au terme de deux jours de congrès. Il dirige un bureau fort d’environ 300 membres dont une dizaine de vice-présidents, parmi eux Amadou Djiamdjoda Dicko qui quitte l’UBN pour l’UPC. C’est un bureau de combat, avertit-il et après 48 heures d’intenses réflexions et d’introspections, les congressistes ont relu les textes fondamentaux du parti pour les adapter aux exigences du moment. Ils ont au-delà du bureau politique national, mis en place un bureau exécutif central. Et pour gagner la bataille de 2020, cinq (05) axes sont priorisés : « premièrement l’organisation, la structuration et l’administration du parti, la formation et la communication. Deuxièmement, les stratégies de recrutement et de mobilisation des militants et sympathisants. Troisièmement, la stratégie de développement des partenariats et alliances. Quatrièmement, les financements du parti et cinquièmement les questions d’actualité et en particulier le vote de nos compatriotes vivants à l’étranger ».
Concernant le dernier point, le vote des burkinabè de l’étranger, le président de l’UPC se veut claire, « on a un désaccord fondamental. Et moi je dis que dans toute cette affaire-là, c’est la Côte d’Ivoire qui les fait peur. Ils se disent que comme certaines personnes sont là-bas, si on leur dit de voter, on ne votera pas pour eux. Toute la gymnastique qu’ils sont en train de faire, s’ils avaient le sentiment que les burkinabè de l’étranger allaient voter en leur faveur, ils seraient les premiers à dire que n’importe quel document permet de voter ».
Les congressistes donnent quitus à leur champion de s’investir personnellement pour reconcilier les burkinabè. C’est à ce prix, selon Zéphirin Diabré que le Burkina ira de l’avant. Dans tous les cas, il annonce que dans les prochains jours, il mènera l’action avec les autres partis de l’opposition avec qui d’ailleurs, le président de l’UPC compte mettre en place, un schéma coordonné pour les échéances électorales de 2020.
Alfred Sié KAM/Rédaction QNA