Le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) organise ce mardi 21 mars 2017 à Koudougou, une session de formation à l’intention de 20 magistrats et 10 avocats, sur leur rôle dans la répression des violations des règles du Droit international humanitaire (DIH).
Les participants sont issus des Tribunaux de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Koudougou, Boromo, Nouna, Dédougou, du Tribunal de travail de Koudougou et du Barreau du Burkina Faso.
Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René BAGORO, président du CIMDH. Il avait à ses côtés, Mme le gouverneur de la Région du Centre-Ouest et le maire de la ville de Koudougou.
La présente formation fait suite à celles tenues en 2011 et en 2014 à l’intention des magistrats des Cours d’appel de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Le Burkina Faso, a rappelé le Garde des Sceaux, a ratifié la quasi-totalité des conventions relatives au DIH, y compris le statut de Rome en 1998 instituant la Cour pénale internationale (CPI). Ce qui l’engage à diffuser les normes humanitaires et à réprimer les éventuelles infractions à ces règles.
« A travers cette activité, notre pays affiche sa volonté de combattre l’impunité quand il s’agit des violations des règles humanitaires », a soutenu le ministre René BAGORO.