Région du Centre
À l’instar de bien d’autres pays africains, les prisons du Burkina connaissent un certain nombre de réalités qui font que le vécu des populations carcérales est des plus défavorables. Soutenues par l’Union Européenne, des ONG travaillent à atténuer cet état de fait.
« La prison n’est pas seulement un lieu d’amendement, elle doit aussi être un lieu de rééducation en vue d’une réintégration dans la société » a déclaré le Secrétaire Général du Ministère de la Justice résumant quelque peu l’esprit qui anime les ONG qui mènent des actions à travers le pays pour assister les pensionnaires des prisons. Lesquelles actions, à entendre le ministre de la justice René Bagoro, tombent à pic.
En 2015, l’humanisation des prisons a été considérée comme la pierre angulaire de la réforme de la justice. Les prisons du Burkina connaissent de ce fait, un surpeuplement de l’ordre 171% .Alors que selon la déclaration de Kampala datant de 1999, le surpeuplement constitue une menace non seulement pour les prisonniers mais pour toute la société. Grace à l’Union Européenne, ces ONG travaillent qui à l’amélioration de l’environnement sanitaire des détenus qui à la réinsertion sociale et à la sensibilisation sur les droits des détenus à l’instar de Handicap International. Quant à Diakonia, en partenariat avec des OSC, elle mène des accompagnements en matière psychosocial ainsi que pour la réinsertion de détenus ainsi que la restauration au bénéfice de ceux-ci. C’est un Ministre de la Justice tout réjoui qui a exprimé sa reconnaissance à l’Union Européenne qui aide le Burkina Faso à la mise en œuvre de son programme en matière judiciaire.
Soumana Loura
