Région du Centre-Nord

Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya

14 nouveaux ingénieurs sur le marché de l’emploi

Ce samedi 23 juillet dans l’enceinte de l’école supérieure polytechnique de Kaya, a eu lieu, la cérémonie de sortie officielle de quatorze ingénieurs formés par l’établissement. Placée sous la présidence de monsieur le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et du parrainage de monsieur le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, représenté par son conseiller technique Hamidou SAWADOGO, cette cérémonie a été consacrée à la remise de parchemins à huit (08) ingénieurs de génie civil et à six (06) ingénieurs de génie hydraulique rural. C’était devant de nombreuses autorités administratives, religieuses et coutumières ainsi que de nombreux parents et amis venus témoigner leur soutien aux récipiendaires.

Après trois années de dur labeur à l’école supérieure polytechnique de Kaya (ESPK), la cinquième promotion d’ingénieurs de génie civil et la première promotion d’ingénieurs de l’hydraulique rural sont en fin de formation. Au nombre total de quatorze (14), ils sont sortis ce samedi 23 juillet 2016 au cours d’une cérémonie officielle dont l’ouverture a été marquée par une prière d’action de grâce dirigée par l’Abbé Grégoire BANABA, Directeur général de l’établissement. « C’est dans un esprit de solidarité, de sacrifice et d’amour du travail que nous sommes arrivés avec succès au bout de nos trois années de formation. » s’est réjoui Tegwindé Luc Stanislas OUEDRAOGO, porte-parole des étudiants sortants. « Nous étudiants sortants, nous disons que nous sommes prêts à compétir avec les professionnels du reste de la planète. » a-t-il rassuré.

Pour l’Abbé Eloi BAMOGO, Vicaire général, représentant Monseigneur Thomas KABORE, Evêque du diocèse de Kaya, Fondateur et Président du conseil d’administration de l’ESPK, le succès de l’établissement tient des efforts conjugués des acteurs,  renforcés par le soutien du gouvernement burkinabè ainsi que d’autres partenaires. Félicitant et encourageant les sortants, le Vicaire général tout comme le parrain, n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux impétrants pour éventuellement réussir leurs professions respectives.

Le dévouement à la tâche, la disponibilité, la responsabilité, l’humilité, la rigueur ont été entre autres les vertus recommandées aux ingénieurs.

L’ESPK s’est fixée pour objectif principal de former des jeunes gens techniquement compétents et humainement responsables. Et pour Filga Michel SAWADOGO, les filières choisies par cet établissement s’inscrivent en droite ligne du programme du Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE qui stipule que « Si l’école burkinabè continue à drainer des milliers de personnes sans aucune qualification professionnelle, le chômage des jeunes n’aura aucune solution durable. Il faut inverser la tendance actuelle qui consiste à former plus de généralistes que de techniciens. D’où l’importance de la formation des jeunes. » C’est pourquoi il a réaffirmé sa disponibilité à accompagner Mgr Thomas KABORE dans la réalisation de son rêve de voir les enfants de son diocèse se former de la maternelle à l’université.

Fondée par SE Mgr Thomas KABORE, Evêque du diocèse de Kaya, l’ESPK a ouvert ses portes à la rentrée académique 2006/2007. Sa création s’inscrit dans le contexte du grand projet de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) décidé par les évêques de la Conférence Episcopale Régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO) en janvier 2000. L’ESPK offre des filières techniques industrielles telles le génie civil (bâtiment et travaux publics), le génie électrique et informatique industrielle et le génie civil hydraulique rural (systèmes irrigués). Elle offre également des filières commerciales comme la finance comptabilité (Licence Pro Finance Comptabilité) ainsi que le marketing et la gestion commerciale (Licence Pro commerce et distribution).

Depuis 2008, l’ESPK a produit cent vingt-neuf  (129) ingénieurs supérieurs et soixante (60) ingénieurs des travaux en BTP. Dans le domaine du génie électrique et informatique industrielle, elle a produit vingt (23) ingénieurs supérieurs et  vingt-quatre (24) ingénieurs des travaux. Actuellement, cent vingt (120) techniciens et ingénieurs d’une dizaine de nationalités y sont en cours de formation.

A.I. OUEDRAOGO pour SCI