ESMT :
de nouvelles compétences sur le marché de l’emploi
En marge du Salon National de l’Internet, l’Ecole Supérieur Multinationale des Télécommunication (ESMT) a présenté ses nouveaux diplômés. C’est au cours d’une cérémonie de sortie de promotion ce vendredi 3 juin 2016 présidée par la ministre de l’économie numérique et des postes et en présence du directeur de l’école du président de l’ARCEP, parrain des promotions sortantes.
Ils sont au total quarante cinq (45) diplômés, de deux promotions fraichement sorties de l’antenne Burkina de l’ESMT. Il s’agit de la promotion 2013-2014 et celle de 2014-2015. L’ESMT est un centre d’excellence de l’Union Internationale des Télécommunications et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine basée à Dakar mais qui a ses démembrements dans plusieurs pays de la sous-région. Et l’antenne du Burkina délivre aujourd’hui des Diplôme de Techniciens Supérieur à sa troisième et quatrième promotion.
Ces étudiants qui ont été formés pendant deux ans et qui ont tous opté pour les télécoms techniques, sont aptes à servir dans toutes les entreprises de télécommunication, selon le directeur de l’école, Mohamadou SAIBOU. Pour lui la délocalisation de l’ESMT offre beaucoup d’opportunités au Burkina car elle est à mesure de répondre aux besoins croissants en ressource humaine du secteur des télécommunications du pays.
Pour les étudiants, cette école leur permet d’obtenir des diplômes reconnus par le Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement Supérieur (CAMES) et poursuivre les études d’ingénieurs à l’ESMT Dakar et dans ses écoles partenaires. L’autre bénéfice pour les étudiants, c’est l’obtention d’un emploi dans de brefs délais à la fin des études. A entendre le Directeur, 80% de ceux qui sortent de l’ESMT obtiennent un emploi dans les six(06) mois après leurs études.
Le parrain des deux promotions sortantes, monsieur Tontama Charles MILOGO Président de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des postes, exhorte ses filleules à se mettre au travail. Il leur demande par ailleurs de ne pas être de chercheurs d’emploi mais plutôt des vendeurs de compétences.
Valentin YOUMANLI pour SCI