Etablissement de passeport au Burkina : plus de soucis pour les demandeurs

 Etablissement de passeport au Burkina :

plus de soucis pour les demandeurs

Les demandeurs du passeport burkinabé peuvent désormais se réjouir. Ils n’auront  plus de difficultés pour avoir ce précieux sésame indispensable pour leurs voyages vers l’extérieur. C’est ce qu’ont fait savoir les responsables de l’Office National d’Identification (ONI) ce lundi 13 juin 2013.

Pabignalé Arsène YODA, DG de l'ONI
Pabignalé Arsène YODA, DG de l’ONI

Tout est bien qui finit bien. Il n’y a plus de soucis pour les demandeurs du passeport burkinabè, rassure l’ONI. En effet, cette structure vient d’acquérir vingt-sept mille cent vingt-neuf (27 129) livrets pour la conception de ces pièces. Cette dotation vient achever une rupture de plus d’un an. Et c’est la société Canadian Bank Note (CBN) qui a fourni ces livrets à l’Etat burkinabè.

Les livrerts, principale matière première dans la conception du passeport
Les livrerts, principale matière première dans la conception du passeport

Depuis 2015, les services d’établissement des passeports du Burkina étaient en manque de livrets de passeport. Ces livrets sont la principale matière première de conception du passeport. Sa rupture avait causé beaucoup de désagréments aux demandeurs de cette pièce sans laquelle les voyages à l’extérieur du pays sont quasi impossibles. On se rappelle encore de ces centaines de pèlerins qui n’avaient pas pu accomplir leur cinquième pilier de l’Islam, le hadj en Arabie Saoudite à cause du manque de ce livret. La cause de cette rupture était liée à un non-respect de contrat entre l’Etat burkinabè et la société chargée de la fourniture des carnets de passeport. Les responsabilités semble t’il étaient partagées.

Les policiers en séance de production de passeports
Les policiers en séance de production de passeports

Cependant, tout est rentré dans l’ordre selon le directeur de l’Office National d’identification, monsieur Pabignalé Arsène YODA qui affirme qu’il n’y aura plus de rupture de livret. Bien que la dotation intervient à un moment où plus de 10.000 demandes de passeport sont en attente, le directeur rassure que les agents mettront les bouchés doubles pour satisfaire tous les demandeurs. Ils produisent en moyenne cinq cent (500) passeports par jour alors que la demande journalière est estimée à trois cent (300).

Selon le Directeur général de l’ONI, le passeport burkinabè est d’une sécurité maximale. De la fabrication du carnet à la conception du passeport, toutes les dispositions sécuritaires sont prises et la matière qui compose le carnet ne peut faire  l’objet d’aucune contrefaçon.

Valentin YOUMANLI pour SCI

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