Le colloque sur le thème général de la 25ème édition du FESPACO s’est ouvert ce mardi 28 février 2017 dans la salle des fêtes de Ouaga 2000 à Ouagadougou. Durant deux jours les professionnels du 7ème art réfléchiront sur la « question cruciale de la « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». La cérémonie de lancement des activités a été présidée par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina, Tahirou Barry.
Il s’est ouvert ce matin à Ouagadougou un colloque sur le thème du FESPACO Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel. L’objectif est de réfléchir sur les obstacles au développement technologique et à l’affirmation d’une identité du cinéma africain ceci en vue de dégager les résolutions qui scient. Considérés comme des rendez-vous incontournables du FESPACO, les colloques sont des moments de réflexion à l’évolution du cinéma africain. Cette année, ils se tiennent les 28 février et 1er mars 2017 à Ouagadougou.
Durant deux jours, les professionnels du son et de l’image vont échanger sur les solutions à élaborer pour faire évoluer la production d’image en Afrique. C’est pourquoi, Gaston Kaboré, coordonnateur du colloque, a invité les participants à ne pas rester sourd aux préoccupations des cinéastes et des producteurs d’images. Pour lui, le cinéma et l’audiovisuel peinent jusque-là à trouver son identité. Gaston Kaboré : « Nous avons des richesses inépuisables de nos légendes, de nos mythes qui attendent simplement d’être lise sous la forme d’image ».
L’autre défis du secteur du 7ème art est son adaptation à l’évolution technologique car selon Gaston Kaboré, bientôt on pourra voir des films sur les téléphones portables. C’est donc un défi énorme pour un continent tel que l’Afrique.
C’est fort de ces réalités que responsables de structures et formation et professionnelles de l’image et du récit se sont penché autour du thème de ce 25ème FESPACO. Au terme de ce colloque, il est attendu de fortes résolutions qui permettront de relancer une véritable industrie cinématographique africaine et pour le ministre Tahirou Barry ces résolutions ne dormiront certainement pas dans les terroirs.
Alfred Sié KAM/Service Relations publiques.
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